Alexandre GUILLOT

Né le 20 novembre 1906 à Pussy (Savoie), père de deux enfants, Alexandre Guillot exerce la profession d’agriculteur au hameau du Crey à Pussy, commune montagneuse de la Tarentaise et zone de passage vers l’Italie, située à 15 km au sud d’Albertville (Savoie). 

Rappelé à l’activité par ordre de mobilisation générale, il est d’abord affecté au 87e bataillon de chasseurs alpins puis classé en affectation spéciale aux usines Bozel-Maletra (produits chimiques) à Château-Feuillet (Savoie). Alexandre Guillot est démobilisé le 28 juin 1940 et reprend son activité d’agriculteur. 

Engagé dans les forces françaises de l’intérieur (FFI) en février 1944, il intègre le 6e bataillon de l’Armée secrète de Savoie dirigé par Louis Lungo, commandant des FFI de Tarentaise. 

Le 11 août 1944 au matin le hameau du Crey, où s’étaient positionnés les FFI, est attaqué par les troupes allemandes et subit des tirs d’artillerie et de mitrailleuses. En dépit des tirs violents de l’ennemi, Alexandre Guillot tente de ravitailler ses camarades. C’est alors qu’il est mortellement atteint par un tir. 

Mort pour la France, cité à titre posthume à l’ordre de la brigade le 2 mai 1945 avec attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, Alexandre Guillot reçoit le titre de combattant volontaire de la Résistance le 5 août 1957. 

Son nom figure sur le monument aux morts de Pussy et sur la stèle en hommage aux FFI.

La médaille de la Résistance française lui est décernée à titre posthume par décret du 8 juillet 2025.