Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Septembre 2022

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

Avec cette lettre d’information, nous reprenons notre diffusion mensuelle de fin de mois, interrompue, comme chaque année, au cœur de l’été. Vous y trouverez donc les activités marquantes de l’Ordre, de son musée et de ses partenaires, de mi-juillet à fin septembre. Nous avons constaté, avec l’éloignement (momentané ?) du Covid, et un grand succès de l’exposition temporaire « Les agents secrets du Général » -qui ferme ses portes le 16 octobre-, une très forte fréquentation au musée de l’Ordre tout au long de l’été. Avec la rentrée, la mission de « boussole de citoyenneté » de l’Ordre reprend avec vigueur comme vous pourrez le constater. Nous en sommes très heureux et vous souhaitons une bonne lecture.
La rédaction.

Remise de la fourragère de l’Ordre sur le porte-avions Charles de Gaulle

© Marine Nationale

Le 7 septembre, le délégué national s'est rendu sur le porte-avions 𝙲𝚑𝚊𝚛𝚕𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝙶𝚊𝚞𝚕𝚕𝚎 pour co-présider la cérémonie de remise des fourragères avec le capitaine de vaisseau Sébastien Martinot, commandant du porte-avions.

Le général Baptiste a par la suite donné une conférence au profit de l’état-major et des nouveaux embarqués sur l'Ordre de la Libération et le port de la fourragère.

Le saviez-vous ? C’est parce que le porte-avions est baptisé du nom du fondateur et grand maitre de l'Ordre de la Libération que, depuis le 14 juillet 2011, son équipage porte la fourragère de l’Ordre. Elle lui fut remise au large des côtes libyennes, lors de l’opération Harmattan (19 mars-31 octobre 2011).

Le délégué national et le capitaine de vaisseau Sébastien Martinot, commandant du porte-avions
© Marine Nationale
© Marine Nationale
© Marine Nationale
© Marine Nationale

Accueil des nouveaux arrivants du cabinet du CEMAAE

© T. Gérard / Armée de l'Air et de l'Espace

Le 7 septembre, le délégué national a accueilli les nouveaux arrivants du cabinet du chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace afin de leur présenter l’Ordre de la Libération et ses missions.

Inauguration de la place “Colonel Passy” à Neuillly-sur-Seine

© Ville de Neuilly-sur-Seine

Le 14 septembre, Jean-Christophe Fromentin maire de Neuilly-sur-Seine, Bernard Émié, DGSE, Nicolas Lerner, DGSI, et le délégué national inauguraient la place Colonel-Passy, donnant sur l’avenue Charles-de-Gaulle.
En effet, la ville a décidé de rendre hommage à André Dewavrin qui a créé et dirigé le Service de renseignement de la France libre en 1940, devenu le BCRA en 1942,
et qui fut ensuite conseiller municipal de Neuilly auprès d'Achille Peretti.

 

 

Bernard Émié, DGSE, le délégué national et Jean-Christophe Fromentin maire de Neuilly-sur-Seine.
© Ville de Neuilly-sur-Seine
© Ville de Neuilly-sur-Seine

Visite du 501e régiment de chars de combat, unité Compagnon de la Libération

L'équipe de l'Ordre de la Libération en compagnie du colonel Matthieu Leroy, chef de corps du 501.
© 501e

Le 20 septembre, l’équipe de l’Ordre de la Libération a rendu visite au 501e régiment de char de combatunité Compagnon de la Libération, à Mourmelon-le Grand. Cette journée fut l’occasion pour l’équipe de l’Ordre qui a été remarquablement accueillie par le chef de corps du Régiment, le colonel Matthieu Leroy, de découvrir l’histoire du régiment, mais aussi son organisation et la formation actuelle de ses soldats.

18 Compagnons de la Libération sont issus du 501 RCC.

 

© Ordre de la Libération
© 501e
© 501e

Réunion du jury du Prix littéraire de la Résistance du CAR-Souvenir Français

© Musée de l'Ordre de la Libération

Comme c’est le cas depuis plusieurs année, le 28 septembre, le jury du Prix littéraire de la Résistance s’est réuni à l’Ordre de la Libération pour délibérer. Le palmarès sera rendu public dans quelques jours.
Ce prix a été créé en 1961 par le Comité d’Action de la Résistance (CAR) né en 1948 de l’initiative de résistants. Il a pour objectif de récompenser un ouvrage pour ses qualités littéraires et historiques sur la Résistance, la France libre et la Déportation. Le Souvenir Français, héritier du CAR depuis 2016, pérennise le prix littéraire qui se veut un encouragement aux travaux historiques. Il est co-présidé par Serge Barcellini, président général du Souvenir Français, et par Vladimir Trouplin, directeur scientifique de l’Ordre de la Libération.

.

Visite de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire

© Ordre de la Libération

Le 29 septembre, Aurélie Loison, secrétaire général, et Vladimir Trouplin, conservateur du musée, ont accueilli madame Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire pour une visite commentée de l'exposition temporaire Les agents secrets du Général. 

Passation du drapeau de la médaille de la Résistance

© Ordre de la Libération

Le 30 septembre, le délégué national de l’Ordre, également président de la commission nationale de la médaille de la Résistance française, a reçu des mains d'un élu de Saint-Nizier-du-Moucherotte, le drapeau de l'association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance pour le remettre à Didier Fouquet, maire de l’île de Sein.

Plus d’information dans la rubrique médaille de la Résistance française 

 

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Lionel Dardenne, assistant de conservation

© Musée de l'Ordre de la Libération

Chaîne de l’ordre royal de Victoria

A la suite de la disparition de la reine Elisabeth II, l’Ordre de la Libération partage la tristesse et l’émotion du peuple britannique.

Les liens étroits entre de le général de Gaulle et la famille royale datent de 1940. Le roi George VI et sa famille furent, en effet, un soutien constant pour le chef de la France libre.

Après son élection comme président de la République, le Général se rendit en visite au Royaume-Uni, en avril 1960. Elisabeth II lui remit la chaine royale de Victoria, qui constitue une marque personnelle d’estime de la part du souverain britannique.

Toutes les Chaines royales de Victoria sont numérotées et doivent être restituées au décès du récipiendaire. La reine étant déjà grand-croix de la Légion d’honneur, il n’y eu pas d’échange de décoration.

Le général remis cependant un insigne hautement symbolique: la croix de la Libération décernée à titre posthume au roi George VI, père d’Elisabeth. Après la mort de Charles de Gaulle en 1970, la reine Elisabeth décida de laisser cette décoration à la famille du Général.

N° de dépôt : D1978.2.42
Dépôt de l'amiral Philippe de Gaulle

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

Acte d’engagement dans les Forces françaises libres de Claude Le Hénaff signé le 29 août 1940. Don de Jean-Pierre Le Hénaff.

Cet acte d’engagement, signé le 29 août 1940 par le futur Compagnon Claude Le Hénaff, officialise sa décision de continuer la guerre derrière le général de Gaulle à seulement 18 ans. Il porte le n°37 et est signé l’avant-veille son départ pour l’expédition de Dakar (opération Menace).

Claude Le Hénaff fait partie de la première vague d’engagements en Grande-Bretagne des volontaires de l’été 1940. Une seconde aura lieu à l’été 1941 après la campagne de Syrie, parmi les troupes de l’armée du Levant, une troisième après le débarquement allié en Afrique du Nord de novembre 1942, avec une forte proportion d’évadés de France.

Les volontaires s'engagent "à servir avec Honneur, Fidélité et Discipline dans les Forces françaises libres pour la durée de la guerre actuellement en cours". Ce contrat officiel garantit une solde et sert de référence pour déterminer la durée du service pendant la guerre.

On évalue approximativement à 60 000 le nombre de Français libres ayant signé un engagement entre le 18 juin 1940 et le 1er août 1943.

On peut noter la faute d’accord de l’en-tête « Forces française libres » sur l’acte d’engagement.

 

© Musée de l'Ordre de la Libération

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite du général de Gaulle à Brazzaville (Moyen-Congo) le 19 septembre 1942. 

Du 14 au 22 septembre 1942, le général de Gaulle, à l’occasion de son sixième séjour en Afrique équatoriale depuis 1940, effectue une tournée d’inspection des Forces françaises combattantes. Le 19, il est accueilli par le gouverneur général Éboué à Brazzaville où les honneurs lui sont rendus par les hommes du Bataillon de tirailleurs du Moyen-Congo.

Brazzaville tient une place particulière dans l’histoire de la France libre dont elle est la capitale jusqu’en 1943. C’est là que, le 16 novembre 1940, le général de Gaulle y a institué l’Ordre de la Libération.

Sont présents sur ce visuel deux Compagnons de la Libération qui ont joué un rôle déterminant dans le ralliement de l’AEF à la France libre : Félix Éboué et le général Leclerc.

 

 

Visites de septembre

Visite de l'exposition par le groupe de la mission locale
© Musée de l'Ordre de la Libération

En ce mois de rentrée, le service des publics a accueilli différents groupes. Parmi lesquels :

- des jeunes de la mission locale de Paris et de la fondation « Jeunesse feu vert » qui apporte son aide à des jeunes et des familles en difficultés économique, sociale et d'insertion professionnelle. Ils ont suivi une visite guidée de l’exposition « Les agents secrets du Général » puis un atelier radio centré sur quatre Compagnons du BCRA (Jean Moulin, André Dewavrin, Daniel Cordier et Laure Diebold) ;

- un groupe d’une vingtaine de personnes de l’association ACLAM (art, culture, loisirs, Alzheimer et maladies apparentées) pour une visite générale des collections permanentes.

- une classe de terminales du lycée Hélène Boucher (Paris 20e) pour une visite guidée de l’exposition « Les agents secrets du Général » et des collections permanentes.

Atelier radio avec la mission locale
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite de l'ACLAM
© Musée de l'Ordre de la Libération

Nouvelle visite tactile et descriptive

© Musée de l'Ordre de la Libération

Pour être accessible au plus grand nombre, le musée a développé une visite tactile et descriptive pour les aveugles et déficients visuels. La première a eu lieu le jeudi 29 septembre avec un groupe de l’association ApiDV. Cette association a pour objectif d’accompagner, de promouvoir et d’intégrer les déficients visuels. Grâce à des cartes géographiques tactiles, des objets d’époque et des fac-similés, le groupe a ainsi découvert le musée et l’histoire des Compagnons de la Libération.

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite filmée de l'exposition "Les agents secrets du Général"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Découvrez dès maintenant la visite commentée de l'exposition consacrée aux agents secrets du Général. 
L'exposition se termine le 16 octobre. 

Suivre la visite filmée 

Visite de l'exposition "Les agents secrets du Général"

© Musée de l'Ordre de la Libération

Vendredi 23 septembre, à l'occasion d'un passage à Paris, des membres du ministère de la Défense du Burkina Faso ont souhaité découvrir l'Ordre de la Libération et son musée. Lionel Dardenne, assistant du conservateur, leur a fait visiter l'exposition "Les agents secrets du Général". 

Remise des objets du Compagnon Palewski

La famille de Gaston Palewski a bien voulu remettre 56 d’objets personnels : de nombreuses décorations témoignant de son action durant la Seconde Guerre mondiale mais aussi de ses fonctions d’homme politique et d’ambassadeur après-guerre ; deux tenues d’ambassadeur et d’académicien complètes (avec veste, pantalon, bicorne et épée) ; un drapeau à croix de Lorraine tricolore datant de la période où Gaston Palewski commandait les Forces françaises libres de l’Est Africain (1941-1942) ; un passeport diplomatique de commissaire de la France libre pour l’Est Africain signé du général Catroux ou encore une croix éthiopienne offerte à Gaston Palewski par le Négus (Hailé Sélassié Ier) en 1941 ou 1942, qui est un motif religieux important dans la culture éthiopienne.

 

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Croix de la Libération de Pierre Palewski. N° d’inv. 2022.13.3. © Musée de l’Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Insigne de député de l’Assemblée nationale de Gaston Palewski. N° d’inv. 2022.13.25. © Musée de l’Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Brevet de personnel navigant (macaron) de Gaston Palewski. N° d’inv. 2022.13.26. © Musée de l’Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Remise des objets du Compagnon Rateau

La seconde collection concerne des objets ayant appartenu à Pierre Rateau. Sa famille a bien voulu faire don au musée d’une quinzaine d’objets liés à la Seconde Guerre mondiale, à son action en tant qu’agent du BCRA : une vareuse de capitaine, une oversmock de parachutiste et une chemise portée pendant son internement en URSS en 1941 ; un poste émetteur-recepteur type B2 britannique et un récepteur de campagne américain RBZ ; son brevet de parachutiste et quelques objets allemands récupérés par Pierre Rateau ainsi qu’un fonds d’archives exceptionnel comprenant notamment ses papiers d’officier à Londres ainsi que des cahiers de cours de sa formation d’agent.

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Poste émetteur récepteur type B2 (3 MKII) britannique de Pierre Rateau. N° d’inv. 2022.3.2. © Musée de l’Ordre de la Libération / Photo Lara Priolet/ECPAD/Défense
© Musée de l'Ordre de la Libération
Vareuse de capitaine de Pierre Rateau. N° d’inv. 2022.3.5. © Musée de l’Ordre de la Libération / Photo Lara Priolet/ECPAD/Défense
© Musée de l'Ordre de la Libération
Brevet de parachutiste britannique de Pierre Rateau. N° d’inv. 2022.3.11. © Musée de l’Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Vidéos métiers

© Musée de l'Ordre de la Libération

Retrouvez Margot Durand, responsable de la régie des collections et des expositions

Nous vous proposons d’aller à la rencontre de celles et ceux qui travaillent au sein de l’Ordre de la Libération et de son musée. Parce qu’une institution ou une entreprise sont composées d’individus aux parcours et métiers différents mais qui coopèrent au quotidien, nous vous invitons à découvrir notre équipe et les missions de chacun à travers une capsule vidéo diffusée chaque mois. Qui sait, peut-être susciteront elles des vocations ?

Voir la vidéo 

Départ d'Agnès Dumoulin, du service des publics

© Ordre de la Libération

En arrivant à l'Ordre de la Libération à la fin du temps de rénovation du musée en 2015, je me suis sentie bien petite face à la mission qui m'a été confiée : s'imprégner de vies exemplaires pour transmettre le sens de l'engagement en créant le service des publics.

Comment faire découvrir aux jeunes générations, aux scolaires, aux familles, aux publics plus éloignés, les parcours des Compagnons ? Cette expérience professionnelle m'a apprise à être à l'écoute des personnes qui habitaient ces lieux : l'équipe du musée bien sûr, mais également en ayant la chance de rencontrer les derniers Compagnons et médaillés de la Résistance française. Par ces échanges, j'ai mieux compris ces objets si chargés d'histoire. Ils sont les traces concrètes de ces engagements. 

Le rôle du service des publics est de créer un lien entre les objets du musée et les visiteurs. Ces liens se développent par la créativité : la mise en place de visites thématiques, d'ateliers, de supports de visite papier et numérique... Les parcours des Compagnons sont une richesse inépuisable qui renouvellent toujours l'intérêt et facilitent ce travail de transmission. Les encouragements répétés de la hiérarchie pour chaque nouveaux projets ont permis de proposer une large offre culturelle pour les différents publics. 

Aujourd'hui, mes engagements personnels me conduisent en Alsace et je souhaite particulièrement remercier les personnes avec lesquelles j'ai eu la chance de travailler.

Ces sept années passées à l'Ordre auront été bien plus qu'une expérience professionnelle, car j'ai reçu de forts enseignements de vie par les liens avec les visiteurs, l'équipe de l'Ordre, les médaillés et les Compagnons.

NB : Emma Pollo, une nouvelle médiatrice culturelle, rejoindra le service médiation à compter du 3 octobre 2022. 

Commémoration des combats du Vercors

© Vassieux-en-Vercors

Le 21 juillet dernier, comme chaque année, Vassieux-en-Vercors commémorait l’anniversaire des combats du Vercors lors d'une cérémonie émouvante au martyrologe du village puis à la nécropole de la Résistance, sous la présidence de madame Elodie Degiovanni, préfète de la Drôme et en présence de nombreux parlementaires, maires et élus drômois et isérois, de Daniel Huillier, président des pionniers du Vercors et de Véronique Peaucelle-Delelis, Directrice générale de l’ONACVG. La cérémonie a pu compter également sur la présence très appréciée de la fanfare et d'un piquet d’honneur du 1er régiment de spahis, Compagnon de la Libération, ainsi que d'un détachement d’élèves officiers de l’école de l’Air et de l’Espace de Salon en Provence. Elle revêtait un caractère très particulier cette année au moment même où la guerre fait rage en Ukraine avec des images de destructions et d’exactions qui rappellent les sombres heures vécues par le Vercors à l’été 44.

A l'appel des noms des 73 victimes vassivaines des combats de juillet 44 et à la lecture des témoignages émouvants d'habitants, 73 vassivains ont rejoint le martyrologe, une fleur à la main pour symboliser, par leur présence, les 73 victimes qui ont basculé en quelques heures d’un monde à l’autre. Ils étaient cultivateurs, receveur des postes, boulanger, boucher, écoliers, maire, instituteur, laitier, retraité. Ils avaient de 18 mois à 91 ans. Ils étaient un village de France de moyenne montagne de la moitié du 20e siècle. Leur crime ? Avoir vécu aux côtés et, pour nombre d’entre eux, aidé de valeureux combattants engagés pour restaurer nos libertés et les valeurs de notre République.

Dans son discours, Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors, a insisté sur l’importance de ces cérémonies et la nécessité d’enseigner plus que jamais l’histoire : « c’est sans doute parce que l’Histoire nous effraie que nous préférons l’ignorer et c’est justement parce qu’elle est trop souvent ignorée qu’elle se répète. Mais l’histoire n’est pas que nuit et brouillard. Elle peut être aussi lumière et espoir. L’histoire c’est aussi la construction européenne, l’amitié franco-allemande, la démocratie, la République et ses valeurs, la déclaration universelle des droits de l’homme, l’unité de la France résistante et tant d’autres événements qui nous permettent de garder foi en l’humanité (…) Par respect pour ceux qui sont tombés ici à Vassieux, par respect pour ceux à qui nous devons d’être libres, du plus anonyme des combattants du Vercors au plus illustre des Compagnons de la Libération, nous devons être dignes et à la hauteur de leur engagement et nous avons l’obligation de porter haut les valeurs de notre République : Liberté, Egalité et Fraternité (…) Les défis qui nous attendent sont immenses. Nous les relèverons par notre capacité à retenir les leçons de l’histoire »

La cérémonie s’est ensuite poursuivie à la nécropole, où Elodie Degiovanni rappelait à son tour l’importance de ce temps mémoriel: « N’oublions jamais que c’est quand notre pays était à genoux, que tout espoir paraissait dérisoire, qu’un idéal de liberté et de fraternité a conduit des hommes et des femmes à sacrificer jusqu’à leurs vies pour le préserver. Cet héritage nous oblige. Il nous faut rester, jour après jour et à jamais, vigilants et combatifs devant toute tentative de remise en cause de nos valeurs républicaines » et de conclure par ses mots : « Que cette cérémonie soit aussi, le triomphe indéfectible de l’espoir ».

Parmi les temps forts de cette cérémonie, nul doute que le témoignage de Marinette Béguin restera longtemps dans la mémoire des participants : Je m’appelle Marinette Béguin née Bontoux. Je suis née le 15 juin 1944 à Vassieux. Le 21 Juillet, je suis au hameau du château avec ma famille. A l’arrivée des Allemands, ma sœur jumelle est dans les bras de ma maman et je suis dans les bras de mon papa. Les Allemands demandent à mon papa de me mettre dans les bras de ma maman puis ils fusillent froidement sous les yeux de maman mon papa André Bontoux, âgé de 24 ans et mon oncle Charles Bontoux âgé de 32 ans ».

 

© Vassieux-en-Vercors
© Vassieux-en-Vercors
© Vassieux-en-Vercors

Passation du drapeau national des villes MRF

© Ordre de la Libération

Ce vendredi 30 septembre 2022, devant le monument de la France libre de Meneï sur l’île de Sein, s’est déroulée la traditionnelle passation du drapeau de l’association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance française. Après une année sous la présidence de Franck Girard-Carrabin, maire de Saint-Nizier-du-Moucherotte (38), c’est au tour de Didier Fouquet, maire de l’île de Sein, de prendre la présidence de l’association.

« L’île de Sein est donc le quart de la France », aurait-dit le général de Gaulle en découvrant la centaine de  Sénans l’ayant rejoint à Londres en juin 1940. Et c’est bien pour avoir envoyé 128 de ses enfants au combat que celle-ci s’est vu attribuer la croix de la Libération par décret du 1er janvier 1946 mais également la médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 27 août 1946.

Pour ce moment important de la vie de l’association, la quasi-totalité des communes, accompagnées des représentants des scouts du clan de Larigaudie de Belfort, ont fait le déplacement, démontrant ainsi la vitalité de l'association et la profondeur de leur engagement.

L’an prochain, 80e anniversaire de la création de la médaille de la Résistance française, la passation se déroulera sur la commune de Tavaux-et-Pontsécourt (Aisne) le samedi 9 septembre 2023.

« Puisque ceux qui avaient le devoir de manier l’épée de la France l’ont laissé tomber brisée, moi, j’ai ramassé le tronçon du glaive. […] Si donc le 14 juillet 1940 est un jour de deuil pour la patrie, ce doit être, en même temps, une journée de sourde espérance. Oui, la victoire sera remportée. »

Ainsi s’exprimait le général de Gaulle, à la radio de Londres, le 13 juillet 1940, veille d’une fête nationale lugubre en France occupée. Cet appel, faisait suite à celui, désormais célèbre, du 18 juin, qui avait pour but d’inciter ses compatriotes à rejoindre les quelques Français qui, spontanément, avaient décidé de continuer le combat.

C’est pourquoi le général de Gaulle instituera durant la Deuxième Guerre mondiale, « moment le plus grave de l’histoire de France » selon ses mots, deux et deux seules distinctions pour récompenser les tout premiers et inciter d’autres à se lever et à s’engager pour la libération de la patrie meurtrie. Ainsi, le 16 novembre 1940 il crée l’Ordre de la Libération et le 9 février 1943 la médaille de la Résistance Française, dont il confie les destinées à la chancellerie de l’Ordre de la Libération qui en assume l’autorité morale et administrative.

***

17 communes et le territoire de Nouvelle-Calédonie, ainsi que 15 collectivités civiles et 22 unités militaires, pour l’engagement exemplaire de leurs habitants, de leurs ressortissants, de leurs soldats, marins et aviateurs, ont été décorés, à titre collectif, de la glorieuse médaille de la Résistance Française.

Et c’est ce qui nous réunit, en ce jour, sur l’île de Sein. En effet, et nous pouvons les en complimenter chaleureusement, ces collectivités ont, depuis lors, chaque année, réaffirmé leur volonté de faire vivre ce lien historique tissé de rouge et de noir qui les unit, et de porter collectivement la trace de ces engagements douloureusement lumineux, en se transmettant, au cours d’une cérémonie qui se veut à la fois fraternelle et solennelle, la garde annuelle du drapeau de leur association.

Et derrière ce geste hautement symbolique qui vous unit, gardons-nous d’oublier que les plis de ce drapeau portent les angoisses, les sacrifices, les déchirements, les souffrances, les larmes, les chagrins et les deuils engendrés par l’âpre combat de l’ombre mené par les « soutiers de la gloire », selon les mots de Pierre Brossolette, afin de redonner à la France, notre mère patrie, sa liberté et son honneur.

Le général de Gaulle avait d’ailleurs conscience du prix de l’engagement de chacun dans le combat, lui qui prononçait les mots suivants à Londres, à l’Albert Hall, le 15 novembre 1941 : « Je ne commettrai pas l’indélicatesse d’insister sur ce que cela représente, au total, de souffrances et de sacrifices. Chacun de nous est seul à connaître, dans le secret de son cœur, ce qu’il lui en a coûté. » 

***

A l’heure où 15 femmes et 41 hommes, avec une moyenne d’âge de 98,8 ans, forment le derniers carré des 65 000 qui furent décorés à titre individuel de la médaille de la Résistance française, vous qui représentez les entités ayant reçu cette décoration à titre collectif, avez l’insigne honneur et l’héritage historique, avec l’association  nationale des descendants des médaillés de la Résistance française, récemment créée et présente en ce jour, et au côté et sous l’autorité morale de l’Ordre de la Libération, de porter témoignage de ces engagements si particuliers au « moment le plus grave de l’histoire de la France » selon les mots du chef de « la France combattante » et créateur de la médaille de la Résistance Française.

 

Nous le devons, tout d’abord, à la mémoire de tous les médaillés de la Résistance qui se sont levés et bien souvent sacrifiés pour nous léguer une France maître de son destin.

En effet, l’histoire multiséculaire de notre cher et vieux pays est ponctuée de ces destins admirables qui marquent les esprits, mais qui, si on n’y prend pas garde, deviennent souvenirs et s’estompent avec le temps dans le brouillard cotonneux d’une mémoire chancelante.

Après-guerre, le philosophe et résistant Vladimir Jankélévitch, affirmait que, je le cite « ceux qui ont disparu à tout jamais n’existent plus que par nous et dans la pieuse fidélité́ de notre mémoire : si nous perdions leur souvenir, ils n’existeraient plus du tout. Le passé, comme les morts, a besoin de nous ».

Mais réciproquement, nous les vivants, avons besoin de nous souvenir de ces engagements glorieux. En effet, notre peuple a une ardente nécessité de connaître, de faire connaître et de partager le récit de l’épopée des héros disparus, car, nous le savons bien, la volonté d’une Nation a un besoin fondamental de se nourrir de vies exemplaires.

Et dans le contexte actuel que connait notre société, où d’une part, des forces centrifuges visent à miner l’unité nationale, où des agitations provoquent une grande confusion face à notre histoire, où certains prônent le rejet du pacte républicain, et où d’autre part, pèsent sur nos démocraties la double menaces d’un terrorisme en expansion et d’une désinhibition pour les actes de guerre  de certaines puissances impérialistes ,  il est indispensable de donner à notre jeunesse, comme source d’inspiration, l’engagement de ces patriotes issus de tous les horizons politiques, philosophiques et sociaux afin que chacun développe et enrichisse sa réflexion sur les notions de patrie, de nation, de république et d’esprit de Défense avec les droits mais aussi, pour ne pas dire surtout, les devoirs inhérents à l’état de citoyen.

Mesdames et messieurs, le général de Gaulle affirmait que : "Le souvenir ce n'est pas seulement un pieux hommage rendu aux Morts, c'est aussi un ferment toujours présent dans les actions des vivants".

Et cette pensée est donc plus que jamais d’actualité à un moment où il s’agit d’armer les esprits des français face aux désordres du monde, aux nouvelles menaces défiant notre démocratie et au danger de délitement de notre Nation. Et les parcours de chacun des médaillés de la Résistance, ainsi que vous tous, détenteurs à titre collectifs de cette noble distinction, êtes autant de « boussoles de citoyenneté » à la disposition de nos compatriotes pour leur faire comprendre que la seule communauté qui vaille est la communauté nationale, avec une volonté de communauté de destin, et animée par un patriotisme républicain.

***

Monsieur le maire de l’île de Sein, cher Didier Fouquet, nous vous remercions très sincèrement ainsi que tous vos administrés, d’avoir la volonté de continuer à faire vivre cette cérémonie de transmission de ce beau drapeau, lourd de l’histoire qu’il porte, qui va vous être transmis par la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte et qui est, désormais, confié à la garde des sénans pour une année. Merci également de nous recevoir, effort que nous savons très conséquent pour votre petite commune en taille et en habitants, mais qui historiquement a été le « quart de la France » selon les dires du général de Gaulle, et qui je le rappelle est la seule commune de France à avoir l’insigne honneur d’être Compagnon de la Libération et médaillée de la Résistance Française.

© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération

La ville d’Asnières met à l’honneur ses médaillés de la Résistance française

© Ville d'Asnières

A l’initiative de la délégation des Hauts-de-Seine de la Fondation de la France libre, la ville d’Asnières-sur-Seine a accueilli du 5 au 23 septembre 2022 l’exposition itinérante « La médaille de la Résistance française » réalisée par nos partenaires, la Fondation de la Résistance et l’association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française. A cette occasion, la ville a inauguré une plaque commémorative en hommage aux médaillés de la Résistance française asniérois.

"La mairie d'Asnières a souhaité mettre à l'honneur les médaillés de la Résistance lors de la cérémonie de la libération de la ville. Avec Manuel Aeschlimann maire d'Asnières, nous portons une grande attention à transmettre la mémoire combattante d'hier et d'aujourd'hui. Positionner ce panneau à proximité de celui de la 2e DB, autour de notre site dédié au géréral Leclerc, permettra à de nombreux Asniérois de le découvrir"

Thierry Le Gac Maire adjoint aux cérémonies patriotiques et aux anciens combattants.

Participation à la 11e édition du salon du roman historique

© SAMOL

La 11e édition du salon du roman historique s'est tenue les samedi 2 et dimanche 3 juillet à Levallois-Perret. 

Un stand SAMOL (société des amis du musée de l'Ordre de la Libération), animé par Cyril Cardona, Aymeric Genty et Jean-Pierre Louise, présentait les brochures récentes ("Croix et Attributs" et "Bir Hakeim - 80e anniversaire") et a pu susciter ainsi par cette action, ventes et adhésions à la société. 

Cette présence revêtait surtout un caractère symbolique, plaçant l'Ordre de la Libération et son musée au coeur d'une manifestation où de récents livres autour de la Seconde Guerre mondiale (biographies ou études consacrées à la Résistance, la France Libre et autres) étaient présentés par leurs auteurs. 

Désormais éditeur d'ouvrages avec le statut d'auteur (pour rappel, les ouvrages de la SAMOL sont disponibles à la vente auprès du bureau de l'association : aamolparis@gmail.com), la SAMOL envisage de renouveler ce type d'opération lors de manifestations ou salons similaires, visant encore une fois à mettre en valeur l'Ordre et son musée. 

© Musée de l'Ordre de la Libération
© SAMOL
© Musée de l'Ordre de la Libération

Table ronde "Mémoires de résistance"

© Philippe Penny

Une table ronde sur le thème « Mémoires de Résistance » a été organisée dans le cadre de la Fête des livres sur le domaine de la Ferté-Vidame (Eure-et-Loir), le 4 septembre.

De gauche à droite : Jean-Paul Neuville, président de l’AFCL, a présenté l’Ordre et les Compagnons euréliens, Bernard Émié, directeur général de la Sécurité extérieure a évoqué le 80e anniversaire du BCRA et la filiation avec la DGSE (40e anniversaire), Henri Weill animait les échanges, Guillemette de Sairigné est intervenue sur son livre « Le dernier des Compagnons. Hubert Germain », et Albert Hude, président du centre d’études et de documentation sur la résistance en Eure-et-Loir, a évoqué l’histoire du maquis de la Ferté-Vidame.

Cérémonie en hommage au Compagnon Charles Bricogne

Lecture du discours de général baptiste par Charles Bricogne
© AFCL

Le 17 septembre dernier avait lieu à Quincy-le-Vicomte (21) une cérémonie présidée par Alain Bécard, maire de la commune, à la mémoire de Charles Bricogne, capitaine au 1er R.A. des FFL et Compagnon de la Libération.

Une plaque commémorative, apposée sur le bâtiment municipal (ancien lavoir) jouxtant le monument aux morts de la commune, a été dévoilée par le maire avant que les honneurs ne soient rendus et qu’un dépôt de gerbes soit effectué.

Par la suite, des membres de la famille du Compagnon ont évoqué sa vie et un de ses neveux a lu le message du délégué national de l’Ordre de la Libération.

François Patriat, sénateur de la Côte-d’Or et Isabelle Bourion, sous-préfète de Montbard, ont cloturé la cérémonie en prenant la parole.

Visite du musée par la promotion Paul Schmidt

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 2 août, les officiers de la 135e promotion du Cours supérieur des ORSEM (officier de réserve spécialiste d'état-major), ont découvert le musée et l'exposition consacrée aux agents secrets du Général. 

A l'issue, chacun a reçu l’insigne de promotion sur lequel est mentionné le nom de leur parrain, Paul Schmidt, agent du BCRA et Compagnon de la Libération. 

 

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

École de l'Air et de l'Espace

© Armée de l'Air et de l'Espace

A l'occasion de la rentrée, découvrez le nouveau clip de présentation de l’École de l’Air et de l’Espace !

Le 18 octobre 2019, la ministre des Armées, madame Florence Parly, a remis solennellement à la première année de l’École de l ‘Air et de l'Espace le fanion de l’escadrille française de chasse n°1. L'EFC1 est désormais réactivée au sein des armées. Les élèves officiers de première année portent ainsi pendant un an la fourragère de l’Ordre de la Libération.

Voir le clip 

 

Bulles de mémoire

© ONACVG

Le jeudi 29 septembre à l’Hôtel de Brienne a eu lieu la remise du prix Ordre de la Libération dans le cadre du concours de l’ONACVG « Bulles de mémoire » par madame Patricia Mirallès, secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, et Vladimir Trouplin, conservateur du musée. Les lauréates, Noémie Ferderspiel, Ludivine Goetz et Siriane Fraboulet, élèves de troisième originaire d’Altkirch (Grand-Est) ont été récompensées pour leur bande dessinée réalisée en commun sur le réseau de la Main Noire. L’Ordre de la Libération est depuis plusieurs années associé à ce concours créé et piloté par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre.  

Retrouvez les évènements de l'été et du mois de septembre ci-dessous :

Derniers jours de l'exposition "Les agents secrets du Général"

© Musée de l'Ordre de la Libération

L'exposition temporaire consacrée aux agents secrets du Général fermera ses portes le 16 octobre ! 

Il est encore temps de la découvrir ! 

20 octobre
Soirée culturelle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Lors de cette soirée culturelle, Guy Krivopissko, historien et spécialiste de la musique pendant la Seconde Guerre mondiale, évoquera la musique en temps de Résistance.

La conférence sera entrecoupée d’illustrations musicales et suivie d’un concert. Les extraits musicaux porteront sur la Résistance et l’Occupation. 

Pour des raisons techniques, la soirée ne sera pas retransmise en direct sur Facebook et Zoom. 

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

 

 

20 novembre
Visite théâtralisée « Des femmes et des hommes d’exception »

© Musée de l'Ordre de la Libération

Les comédiens vous conduisent à travers le musée. Ils incarnent tour à tour de grandes figures de la Résistance, connues et inconnues.

Laissez-vous conduire dans le musée par cinq grandes figures de la Seconde Guerre mondiale. Vous serez plongés dans la clandestinité de la Résistance intérieure et le poids du système concentrationnaire mais aussi dans l’aventure incroyable des combats en Afrique et de la libération de la France. Ces exemples de courage et de bravoure sont à découvrir en famille, à partir de 8 ans.

Ce spectacle est co-écrit par Xavier Depoix et Ambre Kuropatwa de la compagnie Ankréation. 

Sur Inscription

Retour haut de page