Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Novembre 2023

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

Les 16 et 9 novembre sont des dates anniversaires importantes pour l’Ordre de la Libération.

Ce 16 novembre 2023, comme chaque année, l’Ordre de la Libération a commémoré, à l’Arc de Triomphe, l’anniversaire de la création de l’Ordre de la Libération par le général de Gaulle, à Brazzaville capitale de la France libre. Et c’est sous un vent tempétueux que la traditionnelle gerbe en forme de croix de Lorraine a été posée, précédant un moment de recueillement.

Et de même, chaque 9 novembre à Colombey-les-deux-Eglises, de par la loi l’Ordre, en s’appuyant et en bénéficiant des services de la préfecture de la Haute-Marne, a mission d’organiser les cérémonies commémorant la disparition de Charles de Gaulle. Cette journée, empreinte d’une sobriété voulue pour respecter la volonté du Général, est un moment toujours très émouvant.

Ce sont deux des nombreuses activités de novembre que nous vous relatons dans cette lettre d’information mensuelle.

La lettre de décembre sera diffusée le 22 décembre et non en fin de mois comme de coutume, la chancellerie fermant à cette date pour les fêtes de fin d’année, mais son musée vous accueillera tous les jours, sauf les 25 décembre et 1er janvier. Nous vous recommandons d’en profiter pour visiter la passionnante exposition temporaire « Un chevalier du ciel, Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération 1898-1963 ».

Bonne lecture.



La rédaction.

Rencontre avec l’amiral Vaujour

Le 2 novembre, l’amiral Vaujour, chef d’état-major de la Marine, a rencontré le général Baptiste pour échanger sur les missions de l’Ordre de la Libération.

L'amiral Vaujour et le délégué national
© Ordre de la Libération

Séminaire de la direction des affaires juridiques du ministère des Armées

Visite réalisée par le conservateur Vladimir Trouplin
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 7 novembre, la direction des affaires juridiques a organisé un comité de direction à la chancellerie. Dans ce cadre, les participants ont bénéficié d’une visite des différents espaces consacrés à la France libre ainsi qu’à la Résistance intérieure.

Commémoration de la mort du général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises

L’Ordre de la Libération a participé à l’organisation des cérémonies commémoratives de la mort du général de Gaulle présidées par madame Patricia Miralles, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire.

Hommage au général de Gaulle au cimetière de Colombey-les-deux-Eglises
© Ordre de la Libération
Les maires des communes médaillées de la Résistance et les scouts de Belfort avec le délégué national au pied de la croix de Lorraine à Colombey-les-deux-Eglises
© Ordre de la Libération
Madame Miralles saluant les maires lors de la cérémonie au pied de la croix de Lorraine à Colombey-les-deux-Eglises
© Ordre de la Libération
Madame Miralles saluant les représentants des unités Compagnon lors de la cérémonie au pied de la croix de Lorraine à Colombey-les-deux-Eglises
© Ordre de la Libération

Visite de la direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 13 novembre, le délégué national a reçu la direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des Armées pour échanger sur l’historique et les missions de l’Ordre de la Libération et découvrir le musée avec le conservateur, Vladimir Trouplin.

Les prêteurs de l’exposition temporaire « Un chevalier du ciel. Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963) », reçus pour une visite privée

Monsieur de Saint Péreuse, fils du Compagnon Pierre Tassin de Saint Péreuse, madame Tourette conservatrice à la bibliothèque nationale de France (BNF), madame Mauret chargée de fonds au service historique de la Défense (SHD), monsieur Deforge adjoint chargé de fonds au SHD, sans qui l’exposition n’aurait été conçue, ont été reçus le 13 novembre par le commissaire Lionel Dardenne et la responsable de la régie des collections et des expositions, Margot Durand.

Visite pour les prêteurs de l'exposition : "Un chevalier du ciel. Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963)" réalisée par Lionel Dardenne, commissaire de l'exposition.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite pour les prêteurs de l'exposition : "Un chevalier du ciel. Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963)" réalisée par Lionel Dardenne, commissaire de l'exposition.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite pour les prêteurs de l'exposition : "Un chevalier du ciel. Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963)" réalisée par Lionel Dardenne, commissaire de l'exposition.
© Musée de l'Ordre de la Libération

83e anniversaire de la création de l’Ordre de la Libération

Le 16 novembre, à l’occasion du 83e anniversaire de la création de l’Ordre de la Libération, le délégué national a ravivé la flamme sous l’Arc de Triomphe et a déposé une gerbe en hommage aux Compagnons de la Libération.

Ravivage de la flamme du soldat inconnu
© Ordre de la Libération
Pose d'une gerbe à la mémoire des Compagnons de la Libération
© Ordre de la Libération
© Ordre de la Libération
L'équipe de l'Ordre de la Libération présente lors du ravivage de la flamme
© Ordre de la Libération

30 novembre : 27e Conseil d’administration de l’Ordre de la Libération

© Ordre de la Libération

L’article 13 de la loi n°2023-703 du 1er août 2023 relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 modifie la loi n°99-418 du 26 mai 1999, faisant ainsi évoluer les dispositions législatives instituant l’EPA, notamment en le plaçant sous la protection du chef de l’Etat, grand maître de la Légion d’honneur et en attribuant au grand chancelier de la Légion d’honneur, représentant du président de la République, la responsabilité de veiller au respect des principes fondateurs.

L’article 13 modifie ainsi la composition du conseil d’administration. Le 30 novembre, à l’occasion du 27e conseil d’administration, le délégué national co-président exécutif a accueilli deux nouveaux administrateurs : le général Azémar, représentant le grand chancelier de la Légion d’honneur, et madame Marie-Christine Verdier-Jouclas, directrice générale de l’Office national des combattants et victimes de guerre.

Rencontre avec madame Marie-Christine Verdier-Jouclas, directrice générale de l'ONaCVG

© Ordre de la Libération

Nouvellement nommée directrice générale de l'ONaCVG, Marie-Christine Verdier-Jouclas s'est entretenue avec le délégué national avant d'assister au conseil d'administration de ce jour.

Conseil scientifique du musée de l'Ordre de la Libération

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le conseil scientifique du musée de l’Ordre de la Libération s’est réuni le 30 novembre, à la chancellerie, afin de définir les principaux projets de 2024, et faire un bilan de l’année écoulée notamment sur le 80e anniversaire de la médaille de la Résistance française.

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Lionel Dardenne, assistant de conservation

Pavillon de beaupré FNFL (1er modèle) du cuirassé Courbet

 

Ce pavillon de beaupré est du premier modèle des pavillons des Forces navales françaises libres portant la croix de Lorraine, réalisés à la demande de l'amiral Muselier en juillet 1940. Seulement 6 exemplaires semblent avoir été réalisés sur ce modèle, ce qui correspondait aux 6 bâtiments que les FNFL étaient alors en mesure d'armer. Détail rare, la croix de Lorraine est tréflée sur ce modèle, ce qui n'est pas le cas des autres exemplaires connus. Le Courbet est le premier des trois cuirassés équipant la marine française à compter de 1913 (les deux autres étant le Jean Bart et le Paris). Construit à Lorient, il est immédiatement utilisé lors de la Première Guerre mondiale, participant notamment à la destruction du croiseur austro-hongrois Zenta en mer Méditerranée en août 1914. Il prend part également au blocus de la marine austro-hongroise en mer Adriatique. Le Courbet rejoint Plymouth fin juin 1940 et devient dépôt des équipages des FNFL en juillet 1940. Il est désarmé en avril 1941 et termine sa carrière en juin 1944 comme brise-lames lors des opérations du débarquement en Normandie.

Pavillon de beaupré FNFL (1er modèle) du cuirassé Courbet. Don de la Société des amis du musée de l’Ordre de la Libération. N° d’inventaire : 2023.23.1
© Musée de l'Ordre de la Libération

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

Le 13 septembre dernier, le général Jean-Fred Berger remis au musée un ensemble exceptionnel d’archives et d’objets ayant appartenu au Compagnon Jean-Pierre Berger. Les archives et photographies furent retrouvées sur son corps le 30 juin 1940, après que son avion Glen Martin a été abattu au-dessus de Gibraltar par la défense antiaérienne espagnole. Jean-Pierre Berger tentait alors, avec trois camarades officiers, de rejoindre les Britanniques depuis l’Afrique du Nord pour poursuivre le combat.
Ces documents, qui portent la trace de leur immersion au fond de l’eau durant les quelques heures qui ont précédé le repêchage des corps des quatre aviateurs, sont particulièrement émouvants pour ce qu’ils se rapportent à la mort des premiers volontaires de la France libre, qui furent parmi les premiers Compagnons de la Libération. Parmi ces documents se trouvent notamment plusieurs photos de la fiancée du Compagnon, Henriette.

Jusqu’à présent le musée ne disposait d’aucun souvenir de Jean-Pierre Berger.  

Photographies dans le portefeuille de Jean-Pierre Berger retrouvé sur son corps après le crash de son avion. Don du général Jean-Fred Berger.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Photographie d’Henriette, fiancée de Jean-Pierre Berger, retrouvée dans son portefeuille après le crash de son avion. Don du général Jean-Fred Berger.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Carnet individuel de Jean-Pierre Berger retrouvé sur son corps après le crash de son avion. Don du général Jean-Fred Berger.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Carnet individuel de Jean-Pierre Berger retrouvé sur son corps après le crash de son avion. Don du général Jean-Fred Berger.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Ordre de mission de Jean-Pierre Berger retrouvé dans son portefeuille après le crash de son avion. Don du général Jean-Fred Berger.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Ouvrage de Charles Maurras retrouvé sur le corps de Jean-Pierre Berger après le crash de son avion. Don du général Jean-Fred Berger.
© Musée de l'Ordre de la Libération

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

Cérémonie commémorant l’armistice de 1918 à Douala (Cameroun) le 11 novembre 1940. Photo Bernard Lefebvre. Don de la Société des amis du musée de l’Ordre de la Libération.
© Musée de l'Ordre de la Libération

La commémoration de l’armistice de 1918, en vigueur depuis 1920, est interdite en France par les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy en cette première année d’occupation. Le 11 novembre 1940 redevient un jour travaillé et le gouvernement du maréchal Pétain indique que les morts de la Grande Guerre seront commémorés le 1er novembre.

Malgré cette interdiction, des manifestions ont lieu partout en France en ce 11 novembre 1940. La manifestation parisienne des étudiants à l’Arc de Triomphe ce jour-là est un des premiers actes de résistance contre l’occupant et la politique de collaboration du gouvernement du maréchal Pétain. Elle ne doit cependant pas occulter les commémorations des Français de province qui agissent individuellement ou collectivement pour célébrer la signature de l’Armistice de 1918. 

À l’inverse, cette commémoration est encouragée dans tous les territoires ralliés à la France libre. Nous le voyons sur cette photographie de Bernard Lefebvre qui montre le dépôt d’une gerbe au monument aux morts de Douala, le 11 novembre 1940. Le symbole y est encore plus fort dans cette ancienne colonie allemande qu’est le Cameroun.

Découvrez la visite commentée de l’exposition temporaire : « Un chevalier du ciel. Edouard Corniglion-Molinier, Compagnon de la Libération (1898-1963) »

Vous ne pouvez pas visiter l’exposition temporaire ? Lionel Dardenne, commissaire de l’exposition vous la présente sur la chaine YouTube de l’Ordre de la Libération : https://www.youtube.com/watch?v=aB31j5oEYfM

Nouvelle campagne de photographies des collections du musée

Le musée de l’Ordre de la Libération a entamé, depuis le début de l’année 2021, une vaste campagne de prises de vue des collections conservées en réserves.

Ce mois-ci, une nouvelle phase de cette campagne, réalisée par des photographes de l’ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense), permet de photographier une centaine d’objets : des casques militaires, des paquetages, des maquettes d’avions ou de navires et diverses nouvelles pièces récemment entrées en collection.

Ces prises de vues permettent d’améliorer la documentation des œuvres et s’intègrent plus largement dans le projet du portail des collections, qui vise à mettre progressivement en ligne l’ensemble des collections du musée.

Prise de vue d'un casque
© Musée de l'Ordre de la Libération
Prise de vue d'une pipe du général Martial Valin
© Musée de l'Ordre de la Libération
Prise de vue d'une maquette
© Musée de l'Ordre de la Libération

Les visites de novembre au musée

En ce mois de novembre, le service de médiation a accueilli plusieurs groupes en visite et atelier dont :

  • une classe de 3e de Montreuil pour un atelier radio dans le cadre de leur projet scolaire de réalisation d’un podcast autour du conseil national de la Résistance (CNR) et de son héritage ;
  • une classe défense de terminale d’Agen pour une visite des collections permanentes du musée ;
  • deux classes de CM2 de Clamart ont visité le musée à l’aide du livret-jeu ;
  • deux classes du collège Sacré Cœur de Versailles ont suivi une visite sur le thème du concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) « Résister à la Déportation en France et en Europe »
  • deux classes de 3e d’Oyonnax, ville médaillée de la Résistance

Atelier radio suivi par la classe de 3e de Montreuil
© Musée de l'Ordre de la Libération
Classes de 3e d’Oyonnax, ville médaillée de la Résistance
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite livret jeu pour les enfants de Clamart
© Musée de l'Ordre de la Libération
Elèves du collège Sacré Cœur de Versailles
© Musée de l'Ordre de la Libération

Présentation de l’Ordre de la Libération et de son musée au personnel du service culturel de l’hôpital Broca (Paris)

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre de la convention signée entre l’Ordre de la Libération et l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, les médiatrices ont reçu le personnel du service culturel de l’hôpital Broca le 20 novembre.  Après cette découverte du musée, l’objectif est d’organiser en salle, au sein de l’hôpital, des interventions sur l’Ordre de la Libération. 

Retour sur la soirée culturelle de novembre : « Un chevalier du ciel, Edouard Corniglion Molinier. Compagnon de la Libération (1898-1963)

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 23 novembre, le commissaire de l’exposition temporaire consacrée à Edouard Corniglion-Molinier a présenté le parcours exceptionnel du Compagnon. Les participants à la conférence ont bénéficié, à l’issue, d’une visite guidée de l’exposition. Retrouvez le replay de cette soirée culturelle sur notre chaine YouTube en cliquant-ici

140 élèves de l’école de l’Air et de l’Espace, héritiers des traditions de l’EFC1

L’Escadrille française de chasse n°1 est la première unité Compagnon de la Libération. Rapidement dissoute après un parcours brillant, cette unité a vu ses traditions reprises par l’école de l’Air et de l’Espace en 2019. A ce titre, les futurs officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace portent pendant la première année de leur scolarité la fourragère de l’Ordre de la Libération.
Le 16 novembre, jour anniversaire de la création de l’Ordre, 140 élèves de l’école ont découvert plus en détail l’histoire de l’Ordre dont ils sont aujourd’hui les héritiers. Sans surprise, ils se sont montrés impressionnés et intéressés par les salles consacrées aux Forces aériennes françaises libres.

Introduction du délégué national
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite guidée pour les élèves de l'école de l'Air et de l'Espace
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite guidée pour les élèves de l'école de l'Air et de l'Espace
© Musée de l'Ordre de la Libération

Echange avec des élèves de l’école de l’Air et de l’Espace et rencontre avec des pilotes de la patrouille de France (PAF)

A l’occasion d’une sortie cohésion, l’équipe de l’Ordre de la Libération a rencontré des pilotes de la PAF et échangé avec des élèves de première année de l’école de l’Air et de l’Espace, héritière des traditions de l’escadrille française de chasse n°1 dont 9 Compagnons de la Libération sont issus. C'est pourquoi les élèves de première année portent la fourragère de l’Ordre de la Libération.

 

Présentation de l'équipe de l'Ordre de la Libération aux élèves de première année de l'école de l'Air et de l'Espace
© Ordre de la Libération
Explication de la signification de la fourragère de l'Ordre de la Libération aux élèves de l'école de l'Air et de l'Espace par Vladimir Trouplin
© Ordre de la Libération
Emma Pollo, prête au décollage !
© Ordre de la Libération
Départ de l'entrainement de la patrouille de France
© Ordre de la Libération
Entrainement de la patrouille de France
© Ordre de la Libération

Cérémonie commémorative de la remise de la croix de la Libération à Grenoble

Le 5 novembre, Emmanuel Carroz, adjoint au maire de Grenoble, chargé de la Mémoire, des migrations et coopérations internationales, a présidé la commémoration du 79e anniversaire de la remise de la croix de la Libération à la ville. Monsieur Thomas Ottenheimer, maire de Vassieux-en-Vercors ville Compagnon de la Libération, était présent lors de cette cérémonie.

Allocution de monsieur Carroz, adjoint au maire chargé de la Mémoire, des migrations et coopérations internationales.
©Jean-Pierre ANGEI - Ville de Grenoble
Cérémonie pour l’anniversaire de la remise de la croix de la libération à la ville de Grenoble
© Jean-Pierre ANGEI - Ville de Grenoble
Cérémonie pour l’anniversaire de la remise de la croix de la libération à la ville de Grenoble
© Jean-Pierre ANGEI - Ville de Grenoble

Ordonnance du 2 novembre 1945 instituant la médaille de la Résistance avec rosette

Diplôme de la médaille de la Résistance française décerné à Pierre Clostermann en août 1947.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Créée par le Comité national français le 9 février 1943, la médaille de la Résistance française voit les conditions de son attribution étendues le 7 janvier 1944, pour qu’elle puisse être décernée à tous les résistants, sans distinction d’origine. Il apparaît alors qu’une récompense unique n’est plus suffisante pour permettre de reconnaître des mérites de valeur souvent inégale. En effet, maintenir la médaille de la Résistance française au niveau très élevé qu’elle avait en 1944 aboutirait « à laisser sans récompense les faits de résistance secondaires, mais qui n’en restent pas moins très méritoires ».

À l’origine conçue sans grade, la médaille de la Résistance connaît donc juste après la guerre une évolution avec la création de la médaille de la Résistance avec rosette le 2 novembre 1945. Ceux qui ont déjà reçu la médaille de la Résistance sont susceptibles de recevoir ce nouveau titre supérieur. Au total, 4 552 résistants se sont vus décerner cette décoration par décret.

80e anniversaire du défilé des maquisards à Oyonnax, 11 novembre 2023

Affiche des 80 ans du défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax
© Ville d'Oyonnax

Le défilé de près de 130 maquisards, le 11 novembre 1943 à Oyonnax (Ain), est un des événements les plus emblématiques de la Résistance. Lorsque la direction régionale de la résistance demande de braver l'interdiction de commémorer la défaite allemande du 11 novembre 1918, le capitaine Romans-Petit, chef des maquis de l'Ain, organise une action destinée à changer l'image des maquisards présentés par la propagande vichyste et allemande comme des hors-la-loi. Le défilé des maquisards, filmé et relayé par la presse clandestine, a un retentissement spectaculaire. Il contribue à crédibiliser la Résistance et à convaincre les Alliés d'armer les maquis.

Pour le 80e anniversaire de cet événement historique, la ville d'Oyonnax a organisé différentes animations, entre discours officiels, reconstitution historique du défilé et spectacles son et lumière.

Rappelons que l'Ain compte 4 des 33 collectivités médaillées de la Résistance : les communes d’Oyonnax, Meximieux et Nantua ainsi que le lycée Lalande de Bourg-en-Bresse.

Cérémonie du 11 novembre 2023 à Oyonnax
© Ville d'Oyonnax
Cérémonie du 11 novembre 2023 à Oyonnax
© Ville d'Oyonnax
Allocution de Michel Perraud, maire d'Oyonnax
© Ville d'Oyonnax
Allocution de Michel Perraud, maire d'Oyonnax
© Ville d'Oyonnax

Inauguration d’une plaque en hommage à Raphaël Quideau, médaillé de la Résistance française, et son frère Xavier, morts pour la France

Inauguration des plaques Xavier et Raphaël Quideau à Treffiagat
© Roger Guillamet

Le 11 novembre 2023 à Treffiagat (Finistère), madame Nathalie Tanneau, maire de la commune, a dévoilé les nouvelles plaques de la rue Xavier et Raphaël Quideau, tous deux morts pour la France respectivement en juin 1940 et juin 1941. Souhaitant retrouver son histoire locale, la municipalité a fait le choix de compléter la plaque du nom de rue par une plaque rappelant les raisons du choix de ce nom.

Au cours de cette cérémonie, madame Tanneau a remis aux descendants le diplôme de la médaille de la Résistance française décernée à titre posthume à Raphaël Quideau par décret du 16 janvier 1947, jamais remis à la famille.

Marin-pêcheur, Raphaël Quideau rejoint l’Angleterre le 25 juin 1940 et intègre le 1er bataillon de fusiliers marins le 17 juillet suivant. Blessé le 17 juin 1941 lors de la prise de l’oasis de Jdeidet Artouz en Syrie, il décède le lendemain à Déraa.

80e anniversaire de la rafle de l’université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand

Couverture du programme des commémorations du 80e anniversaire
© Université de Strasbourg

Le 25 novembre 1943, plus de 1 200 étudiants et personnels de l'université de Strasbourg, repliée depuis quatre ans à Clermont-Ferrand, sont interpellés par les Allemands, près de 500 d’entre eux sont gardées toute la journée et 130 sont finalement arrêtés pour être déportés. Il s'agit de la plus grande rafle qui ait eu lieu dans une université française pendant la Seconde Guerre mondiale. Important foyer de la résistance universitaire, l’Université de Strasbourg s’est vue décerner la médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 31 mars 1947.

Pour commémorer le 80e anniversaire de la rafle, conférences, projections, exposition de portraits de raflés sur les grilles de l’hôtel de ville de Strasbourg et cérémonie commémorative au Palais universitaire le 25 novembre ont été organisées.

Les acquisitions de la SAMOL

© Musée de l'Ordre de la Libération

Après l’acquisition du pavillon du « Courbet », un des six emblèmes connus du premier type de pavillon de beaupré des FNFL, la SAMOL a pu offrir au musée une rarissime affiche des Français libres du Mexique, réalisée par le centre d’information et de presse du Mexique dans ce pays de la France libre, représentant « Marianne au tambour et au drapeau ». 

Inauguration de la salle Paul Neuville

A l’initiative du maire de Rabastens (Tarn), commune dans laquelle le Compagnon Paul Neuville est inhumé, une salle éponyme a été inaugurée le 11 novembre dans le bâtiment rénové de l’hôtel de ville.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Michel Vilbois, préfet du Tarn, Nicolas Géraud, maire de Rabastens, Maryline Lherm, vice-présidente du conseil départemental, de jeunes de la classe défense du collège Gambetta, de jeunes de la Préparation militaire Marine (PMM) et de nombreux descendants du Compagnon Paul Neuville.

Lecture du discours du général Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération, par Jean-Paul Neuville, petit-fils du Compagnon Paul Neuville.
© AFCL
Michel Vilbois, préfet du Tarn, Nicolas Géraud, maire de Rabastens et Jean-Paul Neuville inaugurent la salle Paul Neuville, entourés de jeunes de la PMM.
© AFCL
Vianneytte Foulon, fille du Compagnon Paul Neuville, entourée de membres de sa famille.
© AFCL

Conseil d'administration de l’AN2CMRF

Le 22 novembre dernier, le conseil d'administration de l'association des communes et collectivités médaillées de la Résistance française s'est tenu à l'Ordre de la Libération, sous la présidence de Daniel Leturque.

L'AN2CMRF a prévu pour l'année 2024 plusieurs actions mémorielles pour rappeler les valeurs de la Résistance auprès des jeunes. Des contacts sont aussi en cours pour que des unités civiles et militaires médaillées de la Résistance rejoignent l'AN2CMRF prochainement. 

 

Les maires des communes et représentants des collectivités médaillées de la Résistance, monsieur Bourrée responsable du service de la médaille de la Résistance française et le délégué national de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
Les administrateurs de l'association nationale de communes et collectivités médaillées de la Résistance française
© Musée de l'Ordre de la Libération

Formation pour les encadrants de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à la chancellerie

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 15 novembre, la direction interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse – Île-de-France et Outre-Mer (DIRPJJ-IDFOM) a organisé, à la chancellerie de l’Ordre, une formation aux valeurs de la République au profit de son personnel notamment de ses éducateurs travaillant auprès des jeunes. En fin de journée, l’ensemble de l’équipe a visité le musée afin d’inciter les éducateurs à revenir avec des jeunes sous main de justice, dans le cadre de la convention signée entre l’Ordre de la Libération et la DIRPJJ-IDFOM.

Retrouvez les évènements proposés à partir du mois de décembre 2023 ci-dessous :

L’escape game « L’armée des ombres »

© Ordre de la Libération

Ce jeu immersif dont l’objectif est de venir en aide à quatre résistants répartis aux quatre coins de l’Europe et de l’Afrique est proposé une fois par mois, en soirée, au public individuel.

Ne manquez pas les prochaines dates : le 13 décembre, le 16 janvier, le 7 février, le 13 mars et le 11 avril, à 18h45.

Si vous souhaitez plus d’informations ou vous inscrire, cliquez-ici

Soirée culturelle du 14 décembre : "L'épopée du Normandie-Niemen. Des Français libres sur le front de l'est. 1942-1945" conférence de Stéphane Simonnet

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 14 décembre, Stéphane Simonnet viendra nous présenter son nouvel ouvrage : L'épopée du Normandie-Niemen. Des français libres sur le front de l'est. 1942-1945

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

POUR VOUS INSCRIRE CLIQUEZ-ICI 

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)

Soirée culturelle du 18 janvier : « Les Compagnons de la Libération écrivains »

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le jeudi 18 janvier à 19h au musée de l'Ordre de la Libération, François Broche, historien de la Seconde Guerre mondiale, et Alfred Gilder, secrétaire général de l'association des Ecrivains combattants, présenteront l’ouvrage collectif Les Compagnons de la Libération écrivains qu'ils ont codirigé. La conférence sera suivie d'une séance de dédicace.

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

POUR S'INSCRIRE CLIQUEZ-ICI

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)

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