Musée de l'ordre de la Libération
Auguste BÉNÉBIG

Auguste BÉNÉBIG

Né(e) le 30 septembre 1915 - Nouméa (98800 NOUVELLE CALEDONIE France)
Décèdé(e) le 12 août 1993 - Nouméa (98 NOUVELLE-CALEDONIE)
Compagnon de la Libération par décret du 09 septembre 1942
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Auguste Bénébig est né le 30 septembre 1915 à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Son père était chef d'atelier à la Société Le Nickel.

Après des études secondaires, il devient, à l'âge de seize ans, ouvrier mécanicien.

Il effectue son service militaire au Bataillon Mixte d'Infanterie Coloniale de 1936 à 1938.

Il est mobilisé en 1939 comme caporal puis démobilisé un an plus tard en raison de l'armistice avec le grade de maréchal des logis. Il entend l'Appel du général de Gaulle et s'engage dans les Forces Françaises Libres le 30 septembre 1940 à la suite du ralliement du territoire à la France Libre.

Affecté au Corps expéditionnaire du Pacifique que met sur pied le commandant Broche, Auguste Bénébig, nommé sergent-chef, embarque le 5 mai 1941 sur le Zealandia pour l'Australie d'où il est dirigé sur l'Egypte puis sur la Palestine avec son unité qui prend le nom de Bataillon du Pacifique (BP 1).

Promu adjudant en octobre 1941, il prend part aux opérations de Libye en janvier 1942, et se distingue ensuite à la Bataille de Bir-Hakeim ; lors de la sortie de vive force, dans la nuit du 10 au 11 juin 1942, il charge sur son dos un camarade aveuglé par une balle et le transporte hors des lignes ennemies. Il revient ensuite en plein barrage de feu chercher un autre camarade blessé pour le mettre également hors d'atteinte.

Cette action lui vaut de recevoir la Croix de la Libération.

Devenu chef de l'atelier lourd du Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique (BIMP), issu de la fusion du BP 1 et du 1er Bataillon d'Infanterie de Marine, il est dirigé sur le front d'El Alamein en octobre 1942.

Après la campagne de Tunisie, il est détaché du 7 au 30 juin 1943 au QG du général de Gaulle à la villa des Glycines à Alger, avant de retrouver son unité en Tripolitaine.

En octobre 1943, il est alors dirigé sur l'arrière, à Sousse, pour être rapatrié en Nouvelle-Calédonie. Il arrive le 22 juillet 1944 à Nouméa où il est affecté à la Compagnie de Dépôt.

Il est mis en congé illimité sur sa demande le 25 août 1944.

Après la guerre, il devient ouvrier-mécanicien à la Société Le Nickel jusqu'en 1948, puis mécanicien-garagiste à son propre compte jusqu'en 1975, année de sa retraite.

Auguste Bénébig est décédé le 12 août 1993 à Nouméa où il est inhumé.


• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 9 septembre 1942
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 avec palme
• Médaille Coloniale avec agrafe « Bir Hakeim », « Libye 1942 », « Tunisie », « Tripolitaine »
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Médaille commémorative 39/45 avec agrafe "Afrique"

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