Musée de l'ordre de la Libération

Décès d'Hubert Germain

Publié le Mercredi 13 octobre 2021

L’Ordre de la Libération a la grande tristesse de vous faire part de la disparition de monsieur Hubert Germain, dernier Compagnon de la Libération, survenue le 12 octobre 2021 à l’institution nationale des Invalides à Paris, à l’âge de 101 ans. Elevé à la dignité de grand’croix de la Légion d’honneur par le président de la République le 11 juin 2018, il fut ministre des PTT puis ministre des relations avec le Parlement de 1972 à 1974. Il était chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération depuis novembre 2020.

Aujourd’hui plus que jamais, à l’heure où vient de disparaître le dernier Compagnon de la Libération, l’Ordre de la Libération souhaite développer l’esprit de Défense auprès des jeunes pour que jamais ne s’éteigne la flamme de la Résistance et que les valeurs de l’Ordre puissent être transmises. C’est pourquoi, la chancellerie de l’Ordre de la Libération, située au sein de l’Hôtel national des Invalides à Paris, s’appuie notamment sur les ressources de son musée, qui permettent de découvrir les parcours individuels des Compagnons de la Libération et des médaillés de la Résistance.

Le Président de la République rendra hommage à Hubert Germain lors d’une cérémonie qui se déroulera vendredi 15 octobre aux Invalides et présidera, le 11 novembre, la cérémonie d’inhumation du dernier Compagnon de la Libération qui se tiendra à l’Arc de Triomphe et au Mont-Valérien.

Lire le communiqué de presse de l'Elysée : Cliquez ici 

 

Fils d’un officier général issu des troupes coloniales, Hubert Germain est né le 6 août 1920 à Paris.

Il débute ses études secondaires à la mission laïque franco-arabe de Damas (1930-1932) et les poursuit au lycée Albert Sarraut à Hanoi puis au lycée Saint-Louis à Paris. Bachelier, il prépare le concours de l’École navale au lycée Michel Montaigne de Bordeaux au moment de la déclaration de guerre de septembre 1939.

Mais, dès juin 1940, écartant le concours, il cherche les moyens de continuer la lutte en pensant gagner le Maroc. Après une discussion à l’État-major général, replié à Bordeaux, avec un officier général ami de son père, Hubert Germain apprend que l’Afrique du Nord ne rentrera pas dans la guerre. Il prend alors la décision personnelle de continuer le combat.

Pour lire sa biographie complète : Cliquez ici
 

Égypte, 1942, le capitaine Arnault et le sous-lieutenant Hubert Germain après El Alamein.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Tunis, juin 1943, le général de Gaulle, Gabriel Brunet de Sairigné, Hubert Germain et Alain Agenet.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Bayeux, 1948, discours du général de Gaulle. De gauche à droite les Compagnons de la Libération André Brunel, Hubert Germain et Jules Muracciole.
© Musée de l'Ordre de la Libération
Hubert Germain en mars 2019
© Ordre de la Libération
Hubert Germain et la promotion Compagnons de la Libération de Saint-Cyr en octobre 2019
© Ordre de la Libération
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