Musée de l'ordre de la Libération
Roger MAYLIÉ

Roger MAYLIÉ

Né(e) le 13 novembre 1920 - Mazère-sur-Salat (31260 HAUTE GARONNE FRANCE)
Décèdé(e) le 26 Avril 1967 - Nouméa (98 NOUVELLE-CALEDONIE)
Compagnon de la Libération par décret du 28 Mai 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Roger Maylié est né le 13 novembre 1920 à Mazères-sur-le-Salat (Haute Garonne). Son père est inspecteur principal des Contributions.

En 1939, licencié en droit, il étudie à la Faculté de Bordeaux.

Refusant l'armistice, il s'embarque le 24 juin 1940, à Saint-Jean-de-Luz, sur l'Arandora Star à destination de l'Angleterre. A Londres, il s'engage immédiatement dans les Forces françaises libres. Il est envoyé en AEF et suit les cours d'élève officier à Douala puis au camp Colonna d'Ornano à Brazzaville d'où il sort aspirant, le 16 janvier 1941.

Roger Maylié est ensuite affecté au 1er Bataillon de Marche du Cameroun, le 8 juillet 1941, puis au Bataillon de Marche n° 5 le 1er décembre 1941, intégré plus tard au 2e Régiment d'Infanterie Coloniale.

Il est promu sous-lieutenant le 15 janvier 1942 et participe, avec son unité, aux opérations à El Alamein en qualité de chef de section antichars. Poussant ses canons de 75 en avant, il obtient de beaux résultats et reçoit une citation.

Il prend part également aux opérations du désert occidental, à l'offensive de la 8e Armée britannique, du 13 au 16 novembre 1942. Il combat en Tunisie et est nommé lieutenant le 25 juin 1943.

Avec son unité, Roger Maylié participe, comme chef de section de mortiers de la compagnie lourde, aux opérations en Italie en 1944 et, notamment, aux combats du Mont Marrone. Là, sentant l'attaque imminente, il n'hésite pas à mettre en batterie à vue directe sur l'objectif et mène à bien sa mission malgré un bombardement ennemi incessant. Près de Bagno Reggio, il n'hésite pas à prendre la tête d'une compagnie dont le commandant vient d'être blessé et à la lancer à l'attaque de l'objectif suivant, empêchant l'ennemi de se regrouper.

Le 16 août 1944 la 2e Brigade débarque la première à Cavalaire. C'est maintenant la campagne de France avec la prise de Hyères, et de Toulon, du 21 au 24 août 1944, sa brillante conduite au cours de l'attaque du Mont Redon lui vaut d'être proposé pour la Légion d'Honneur.

Lors de la campagne d'Alsace, du 23 au 25 janvier 1945, Roger Maylié déploie une activité extraordinaire pour réaliser un appui de feux maximum. Les pieds gelés, il refuse d'être évacué.

Le 19 décembre 1945 il est nommé administrateur adjoint de 2e classe des colonies ; de 1ère classe le 1er janvier 1946. Il embarque pour servir au Soudan en juillet 1946, comme adjoint au commandant du cercle de Bamako puis de Sikasso.

Roger Maylié est promu administrateur d'Outremer de premier échelon le 1er janvier 1951 et nommé chef de la subdivision de Kolokani. En 1953, il est affecté à Dakar, au Secrétariat Général de l'Office des Anciens Combattants.

L'année suivante, il est affecté en Nouvelle Calédonie comme chef du 1er Bureau du Secrétariat général du Gouvernement avant de passer administrateur en chef en 1955.

En 1958, il devient chef du Service de l'Administration au Ministère de l'Intérieur, puis, de 1959 à 1961, chef du Bureau de l'Administration générale d'Etat au Haut-Commissariat.

Administrateur de classe exceptionnelle le 1er janvier 1962, Roger Maylié est promu chef du Secrétariat d'Administration générale au Ministère de l'Intérieur. En 1966, il est nommé chef du service territorial d'Administration générale supervisant à ce titre l'administration pénitentiaire.

Il est en outre président de la section Nouvelle Calédonie de l'Association des Français libres.

Roger Maylié est décédé le 27 avril 1967, à Nouméa, où il était en poste. Il est inhumé au cimetière Saint Léon à Bayonne.


• Officier de la Légion d'Honneur.
• Compagnon de la Libération - décret du 28 mai 1945
• Croix de Guerre 39/456 (4 citations)
• Médaille de la Résistance
• Military Cross (GB)
• Bronze Star Medal (USA)

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