Max MAUVIGNANT

Né le 6 juin 1921 à Truan-le-Grand (Aube), célibataire, ouvrier maçon dans l’entreprise familiale, Max Mauvignat est réquisitionné au titre du service du travail obligatoire (STO) le 7 novembre 1942. Refusant de s’y soumettre, il gagne les Alpes-Maritimes et rejoint la Résistance à Golfe Juan – Vallauris en mai ou juin 1943, puis intègre la 8e compagnie des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) en juillet 1943 sous le pseudonyme de Medelle. Il est alors chargé de missions de récupérations et de transports d’armes. 

En août 1944, il participe à l’occupation de Levens et de La Roquette-sur-Var comme à la mise en place d’un « verrou » à la confluence de la Vésubie et du Var. Lors de la contre-attaque allemande du 23 août, Max Mauvignat se trouve en position avancée au hameau de Sainte-Claire avec deux autres camarades. Il est abattu alors qu’il ouvre le feu sur les éléments de tête d’une compagnie de grenadiers de la 148e Ersatz division. Selon le témoignage du capitaine Jean Chabert, commandant la 8e compagnie FTP, « il eut le courage, grièvement blessé, d’abattre le premier boche qui se présenta à lui. Ensuite, il a été achevé à coups de baïonnette et d’une balle dans la tête ». Ces faits sont confirmés par Raymond Bolini, compagnon de lutte de Max Mauvignant, qui était présent au moment des événements et qui a assisté à l’exécution de son camarade. 

Mort pour la France, Max Mauvignant est homologué au grade de caporal des Forces françaises de l’intérieur le 12 juillet 1946. Le titre de combattant volontaire de la Résistance lui est décerné à titre posthume le 10 janvier 1955. 

Par décret du président de la République du 30 septembre 2024, la médaille de la Résistance française est décernée à titre posthume à Max Mauvignant.