Bernard Jean Joseph EDLINGER

Bernard Edlinger est né le 14 novembre 1914 à Metz (Moselle) et réside ensuite à Montigny-Petit. 

Chef cantonnier auxiliaire des Ponts et Chaussées, il rejoint les mouvements unis de Résistance (MUR) en mai 1942, au sein du secteur Indre-Ouest. Il est alors chargé d’organiser le secteur de Ruffec, en coordination avec M. Lohmer, responsable des MUR au Blanc, et un certain « Surcouf », responsable militaire du secteur du Blanc, avant sa nomination comme chef départemental des forces françaises de l’intérieur (FFI) pour l’Indre. 

Durant cette période, Bernard Edlinger, alias « Montigny », participe à des opérations de parachutage dans la région du Blanc. Il assure le transport des armes parachutées et devient instructeur pour former les membres du réseau à leur utilisation.

À partir du 6 juin 1944, il entre officiellement dans les FFI. Il sert sous les ordres du commandant de Bondy, connu sous le nom de guerre "d’Artagnan", chef de l’armement pour le secteur Indre. Dans ce cadre, Bernard Edlinger prend la direction d’un groupe de 75 FFI dans le secteur de Ruffec-le-Château. Il participe à plusieurs actions locales, notamment des sabotages de voies ferrées visant à gêner les mouvements de troupes et de matériel de l’occupant. 

Le 9 octobre 1945, il reçoit la médaille de la Résistance, en reconnaissance de son engagement entre 1942 et 1944 au sein des mouvements unis de la Résistance (MUR), de l’Armée secrète et des corps francs de la section Indre-Ouest. 

Après la Libération, il intègre le 11e régiment de chasseurs à cheval, où il sert jusqu’en mars 1945. Il est ensuite affecté à l’école de pilotage de Châteauroux, puis à l’école du génie de l’Air, avant d’être muté au Bourget. Il est démobilisé le 14 avril 1946. 

À son retour à la vie civile, Bernard Edlinger travaille comme conducteur de travaux dans une entreprise. Bernard Edlinger décède le 10 juillet 1993 à Metz.

Auteur : Maxime Bouchet