Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Mai 2023

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

1943-2023, 80e anniversaire de l’année 1943.

Si le 10 novembre 1942, à la suite de la victoire d’El-Alamein, Winston Churchill déclara
« Ceci n’est pas la fin, ni même le commencement de la fin, mais c’est peut-être la fin du commencement », 1943, souvent qualifiée « d’année charnière », marque bien le début de la fin pour les forces de l’Axe.

Et en ce mois de mai 1943, des pièces du puzzle de la victoire à venir se mettent en place. Sur le théâtre extérieur, la libération de la Tunisie, avec la participation de plus de 72 000 soldats français des Forces françaises libres et de l’armée d’Afrique aux côtés des Alliés, marque la fin de la guerre en Afrique du Nord par la reddition, le 13 mai 1943, des forces germano-italiennes. Ce succès ouvre désormais la possibilité pour les Alliés de se concentrer sur la libération de l’Europe.

Sur le théâtre intérieur, le 27 mai 1943, en tant que représentant du général de Gaulle et commissaire national en mission, et en dépit de divergences qui restent à apaiser, Jean Moulin préside la première réunion clandestine du Conseil national de la Résistance (CNR) au 48 rue du Four à Paris. Cette réunion historique, qui regroupe les représentants des mouvements de Résistance intérieure ainsi que les représentants des syndicats et partis politiques hostiles à Vichy, représente une avancée majeure dans la coordination de la lutte contre l’ennemi et l’union derrière le chef de la France combattante.

Notons que les participants à ce premier conseil, se verront, pour six d'entre eux, faits
« Compagnon de la Libération » et les autres décorés de la médaille de la Résistance française.

Comme nous en avons désormais pris l’habitude, notre prochaine lettre sera diffusée à la mi-juillet afin de vous accompagner lors de cette coupure estivale. Mais d’ores et déjà nous avons le plaisir de vous informer que le tableau final du défilé du 14 juillet sera consacré à la médaille de la Résistance française, afin de commémorer le 80e anniversaire de sa création par le général de Gaulle en février 1943.

Bonne lecture et nous sommes toujours à l’écoute de vos suggestions.

La rédaction.

80e anniversaire de la première réunion du CNR

Le 24 mai, le Président de la République a commémoré la tenue de la première réunion du CNR, qui a eu lieu le 27 mai 1943 rue du Four à Paris. L'Ordre de la Libération a participé à cette commémoration. 

Cette réunion a permis l’unification des mouvements de Résistance derrière la figure de Jean Moulin, mandaté par le général de Gaulle et premier président du CNR. 

Retrouvez le communiqué de presse de l’Elysée : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2023/05/24/80eme-anniversaire-de-la-premiere-reunion-du-conseil-national-de-la-resistance

© Elysée - Présidence de la République
© Elysée - Présidence de la République

Inauguration de la place Albert Marteau à Celles sur Belle

Albert MARTEAU
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le Compagnon Albert Marteau est né le 23 mai 1911 à Verrines près de Celles-sur-Belle et de Melle dans les Deux-Sèvres, où il fut inhumé dans sa propriété de "La Cannaie" au mois d'août 1996.

En septembre 1939, il se porte volontaire pour le corps expéditionnaire de Norvège où il est chef d'un détachement de radio. A son retour en France en mai 1940 à Brest, devant l'avancée allemande, il embarque pour l'Angleterre, s'engage dans les Forces françaises libres et participe aux opérations de Dakar et du Gabon. Volontaire en janvier 1941 pour servir dans les Forces aériennes françaises libres, il participe à plusieurs opérations au Moyen-Orient mais le 26 mai son avion, piloté par le commandant Goumin, est abattu. Il est blessé, fait prisonnier et demeure en captivité dans huit camps différents de mai 1941 à mai 1945. Il est fait Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945. Il terminera sa carrière militaire comme capitaine en 1954 puis fut ensuite fonctionnaire international à l'OCDE avant de revenir s'établir à Verrines-sous-Celles pour sa retraite.

A l'initiative de madame le maire de Celles-sur-Belle, Sylvie Brunet, et de madame le maire déléguée de Verrines-sous-Celles, Sylvie Cousin, la place de la mairie de Verrines-sous-Celles a été débaptisée pour prendre le nom d'Albert Marteau, le 8 mai 2023, en présence du sénateur Philippe Mouiller, d'un détachement de l'ENSOA de Saint-Maixent commandé par le lieutenant-colonel Rocher et des autorités locales. Lors de cette cérémonie, le capitaine de vaisseau(H) Bruno de Beaufort, neveu du Compagnon Alain Grout de Beaufort et délégué départemental de l'AFCL pour les Deux-Sèvres, a lu le discours du général Baptiste.

Annecy : une exposition autour des Compagnons de la Libération de Haute-Savoie

Le 8 mai 2023, dans le cadre de la commémoration de la victoire de 1945, le préfet de la Haute-Savoie, en présence d’élus, de présidents d’association et de représentants de l’Education nationale, a inauguré l’exposition sur les onze Compagnons de la Libération de Haute-Savoie.

Elle a été réalisée par les délégations de la France libre de la Haute-Savoie et de l’association des Familles de Compagnons de la Libération, avec le soutien de l’Ordre de la Libération.

Le but de cette exposition est bien sûr de faire connaître ces hommes qui, dès 1940 et 1941, se sont engagés dans la France libre et la Résistance intérieure, mais aussi de faire réfléchir les visiteurs sur le sens du mot « engagement » dans ce monde incertain où la guerre est à nouveau à notre porte.

Cette exposition tournera dans les villes et surtout les établissements scolaires du département.

Général (2S) Martre

Délégué de la Fondation de la France libre en Haute-Savoie

Exposition autour des compagnons de la Libération de Haute-Savoie
© Musée de l'Ordre de la Libération
Exposition autour des compagnons de la Libération de Haute-Savoie
© Musée de l'Ordre de la Libération
Exposition autour des compagnons de la Libération de Haute-Savoie
© Musée de l'Ordre de la Libération

Hommage à Binic pour les compagnons Hennebert et Tupët-Thomé

Plusieurs évènements ont été organisés autour de la cérémonie patriotique du 8 mai 2023 au cours de laquelle un hommage a été rendu aux Compagnons de la Libération Gérard Hennebert et Edgard Thupët-Thomé, inhumés localement. Les deux allées du Square de la Libération portent leurs noms.

En particulier, une marche relais d’enfants a été organisée le 4 mai. Ces jeunes se sont passés un drapeau aux couleurs de l'Ordre de la Libération, entre les deux bornes de la Libération situées sur la commune et ont découvert l'histoire de ces deux "héros" tout au long du parcours qui s’est terminé sur la plage avec l’inscription sur le sable du chiffre 1038, après avoir fleuri les tombes dans le cimetière.

Le 5 mai l'exposition organisée par l'association Patriotique Armoricaine, très riche en documents et objets de la guerre 1940/44 issus de musées, de collectionneurs privés et des familles des deux Compagnons, a été inaugurée. Le musée de l’Ordre de la Libération a prêté pour l’occasion objets et documents relatifs aux deux Compagnons mis à l’honneur. Madame Brigitte LEGE, fille du Compagnon Gérard Hennebert et déléguée AFCL pour les Côtes-d'Armor, a lu le discours du délégué national de l'Ordre de la Libération.

© AFCL
© AFCL
Madame Brigitte LEGE, prononçant le discours du délégué national de l'Ordre de la Libération.
© AFCL

Inauguration du collège Hubert Germain à Suresnes

Inauguration collège Hubert Germain à Suresnes
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 11 mai, le département des Hauts-de-Seine et la ville de Suresnes ont officialisé le changement de nom du collège Jean-Macé rebaptisé « Hubert Germain », en hommage au dernier Compagnon de la Libération, inhumé dans la crypte du mémorial de la France combattante à Suresnes. La démarche participe de la transmission, auprès des collégiens, des valeurs de la Résistance.

Les équipes éducatives ont bien entendu mis à profit ce changement avec des projets incitant les jeunes à s’interroger sur la notion d’engagement et les valeurs républicaines à l’aune du parcours d’Hubert Germain, en utilisant des médias et supports au goût de l'époque : atelier slam, club théâtre, chorale... Des élèves ont produit un podcast radio retraçant les grandes étapes de la vie du résistant, lauréat du concours académique Médiatik, et plusieurs travaux sur l'histoire de cette période ont été primés au Concours national de la Résistance et de la Déportation comme le journal de Lisa et ses deux amies, écrit à la main et illustré de fac-similés d’époque. « On a reconstitué à la première personne l’expérience d’un élève de 1940 à 1945 pour montrer l’évolution de l’enseignement de Vichy jusqu’aux lendemains de la Libération », explique-t-elle. « C’est l’éducation qui fait un pays. » Sans oublier le présent. Une exposition montre ainsi que les occasions de s’engager ne manquent pas de nos jours : développement durable, solidarité, liberté, Europe, lutte contre les discriminations…

Discours du délégué national, à l'inauguration du collège Hubert Germain à Suresnes
© Musée de l'Ordre de la Libération
Discours de M. Boudy, maire de Suresnes
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Allocution du principal du collège, M. Rabès
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M.Siffredi président du conseil départemental des Hauts-de-Seine
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Frédéric Fulgence, directeur académique des services de l’Éducation Nationale
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Découverte de la plaque du nouveau collège
© Musée de l'Ordre de la Libération

Vernissage de l’exposition « La médaille de la Résistance française » au siège du Souvenir français.

Le 10 mai était inaugurée au siège du Souvenir français, dans le XVIIe arrondissement de Paris, l’exposition itinérante consacrée à la médaille de la Résistance française réalisée par la Fondation de la Résistance et l’association nationale des descendants des médaillés de la Résistance française (ANDMRF) avec le soutien de l’Ordre de la Libération et de plusieurs services d’archives.

Après une allocution du CGA Serge Barcellini, président général du Souvenir français, le délégué national de l’Ordre de la Libération a rappelé les fondements de la création de la médaille de la Résistance par le général de Gaulle le 9 février 1943. Il a également précisé que cette décoration est toujours attribuée à titre posthume dans des conditions strictes tout en soulignant l’émotion ressentie et l’union des familles autour d’un héros commun lors des cérémonies de remise de ces médailles de la Résistance.

L’ANDMRF représentée par son président, Jean-Pierre Masson, et son vice-président, Maurice Bleicher, a ensuite présenté l’exposition. En 14 panneaux, elle retrace les conditions de la création de la médaille de la Résistance française et la volonté du général de Gaulle de récompenser les différentes composantes de la société française engagées dans la Résistance (individus, unités militaires, collectivités territoriales ou civiles etc.). Elle permet ainsi de comprendre la diversité des formes d’engagements et de parcours de celles et ceux qui ont rejoint la Résistance intérieure et la France libre.

Discours d'accueil du CGA Serge Barcellini.
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Allocution du Général Baptiste
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Monsieur Sylvain Mattiucci, directeur de la DMCA et Marie-Laurence Teil, sous directrice
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Jean-Pierre Masson, président de l'ANDMRF
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Le comité éthique de la Défense à l'Ordre de la Libération.

Comité éthique de la Défense
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le délégué national a acueilli le 24 mai le comité éthique de la défense, qui s'est réuni au sein de l'Ordre de la Libération.

Créé en janvier 2020, le comité est placé sous la présidence du général Bernard Pêcheur, président de section honoraire au Conseil d’État, et sous la vice-présidence du général Henri Bentégeat, ancien chef d’état-major des Armées.

Ce comité a pour mission d’entretenir une réflexion éthique sur les enjeux liés à l’évolution des nouvelles technologies dans l’armée.

Signature d’une convention avec la municipalité d’Abbeville (Somme)

Dans la continuité des recherches menées par les élèves de la classe de Défense du collège Saint-Pierre d’Abbeville et de la réalisation de la brochure consacrée aux médaillés de la Résistance abbevillois, la municipalité d’Abbeville et l’Ordre de la Libération ont signé le 26 mai une convention de partenariat avec pour objectif de promouvoir la transmission des valeurs de la Résistance et l’apprentissage de la citoyenneté à travers l’exemple des Compagnons de la Libération et des médaillés de la Résistance française. Abbeville rejoint ainsi le « cercle des communes amies de l’Ordre de la Libération ».

Signature d’une convention avec la municipalité d’Abbeville (Somme)
© Musée de l'Ordre de la Libération
Signature d’une convention avec la municipalité d’Abbeville (Somme)
© Musée de l'Ordre de la Libération

Conseil lecture | Ils n'avaient pas 20 ans. La révolte des jeunes. 1940-1944 par François Broche.

© Musée de l'Ordre de la Libération

« La France combattante n’a été qu’un long dialogue de la jeunesse et de la vie », proclame Pierre Brossolette en 1943. La guerre contre l’occupant allemand fut souvent livrée par des adolescents et, parfois même, par des enfants. C’est le combat d’une génération qui s’est révélée dans l’action au service de la liberté.

À la suite du jeune général qui a, le premier, dit « non », ces jeunes rejettent tout accommodement avec un régime fondé sur les concessions permanentes, la violence et la répression. Jacqueline Fleury, 17 ans, distribue des tracts anti-allemands et devient agent de liaison. Les cinq étudiants du lycée Buffon multiplient les actes de résistance contre l’Occupant : ils seront arrêtés, jugés, fusillés. Pierre Ruibet, 18 ans, se porte volontaire pour faire sauter un dépôt de munitions ennemi et se sacrifie dans l’opération. Madeleine Riffaud, 16 ans, abat en plein jour de deux balles dans la tête un Allemand dans Paris : emprisonnée, jamais elle ne parlera.

À partir de sources inédites et de témoignages personnels, François Broche décrit, à travers dix-huit récits individuels ou collectifs, les ressorts intimes d’un engagement exemplaire.

 

Date de parution : 4 mai 2023
20.9 €
288 pages
Format : 14 x 20,5 cm
En savoir plus : https://www.tallandier.com/livre/ils-navaient-pas-20-ans/

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Lionel Dardenne, assistant de conservation

Casque britannique Mk II de Gustavo Camerini

Ce casque Brodie britannique qui tire son nom de son créateur, John Brodie, porte un insigne tricolore peint permettant de distinguer les combattants de la France libre équipés de matériel anglais. Lors de l’attaque du Djebel Garci en Tunisie le 11 mai 1943, Gustavo Camerini, lieutenant de la 13e demi-brigade de Légion étrangère, repousse une violente contre-attaque ennemie appuyée par des feux nourris. Il est alors touché par une balle mais ne souffre d’aucune blessure. Son caque en acier, sur lequel on distingue clairement l’impact d’entrée du projectile, lui a probablement sauvé la vie. . Ce casque est actuellement visible à l’Historial de Gaulle du musée de l’Armée à qui il a été prêté pour l’exposition temporaire « Les Combats oubliés des Forces Françaises libres : la campagne de Tunisie » (du 23 mai au 17 septembre 2023).

Musée de l’Ordre de la Libération - N° d’inventaire : N993

© Musée de l'Ordre de la Libération

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

Carte de membre du Conseil national de la Résistance de Jean-Pierre Levy

Jean-Pierre Levy, chef du mouvement de zone sud Franc-Tireur n'a pas participé à la première réunion du conseil national de la Résistance le 27 mai 1943 car il était alors à Londres. Rentré en France puis arrêté, il est libéré au terme de huit mois de prison par un coup d'éclat des groupes francs du MLN le 12 juin 1944. Jean-Pierre Levy devient alors membre titulaire du CNR. Cette carte officielle de membre du CNR date de l'immédiat après libération de Paris le 29 août 1944 car il n’était pas question d’en établir dans la clandestinité. Au total, le CNR n'a pas compté plus de trente membres successifs.

Don de Gilles-Pierre Levy - N° inv. 2015.10.1

Carte CNR Jean Pierre Levy
© Musée de l'Ordre de la Libération

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

Ribbesford-Bewdley (Grande-Bretagne), école des cadets de la France libre, 27 mai 1943. Remise de la croix de la Libération par le général de Gaulle. ©Musée de l’Ordre de la Libération

Sur cette photographie, le général de Gaulle décore quatre cadres du BCRA (Bureau central de renseignement et d’action) de la croix de la Libération. Il s’agit, de gauche à droite, de Pierre Brossolette, Maurice Duclos (Saint-Jacques), André Dewavrin (Passy) et Pierre Fourcaud. Il remet également cette décoration à Antoine Bissagnet et René Pleven.

Cette cérémonie se déroule à l’école des cadets de la France libre de Ribbesford en Grande-Bretagne.

Dès juin 1940, 200 adolescents âgés de 15 à 17 ans, rallient la France libre. Pour les encadrer, un camp scout est d’abord créé à Brymbach (Pays de Galles) avec l’aide des autorités britanniques. Un prytanée militaire (école secondaire) le remplace en septembre 1940. Mais le besoin urgent de cadres pour les FFL conduit à la création d’une véritable école militaire en février 1941.

Installée à l’école anglaise de Malvern puis au manoir de Ribbesford, l’Ecole militaire des cadets de la France libre a pour mission de former rapidement des officiers. De 1941 à 1944, 5 promotions (« Libération », « Bir-Hakeim », « Fezzan-Tunisie », « Corse et Savoie » et « 18 juin ») se succèdent. Elles comptent 211 aspirants qui, en moyenne, auront suivi 13 mois de formation technique, physique et morale de haut niveau. Un quart des cadets issus de ce « Saint-Cyr de la France libre » mourront pour la France.

Ribbesford-Bewdley (Grande-Bretagne), école des cadets de la France libre, 27 mai 1943. Remise de la croix de la Libération par le général de Gaulle.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Les visites de mai

Comme tous les mois, le service de médiation a reçu en mai plusieurs groupes en visite et ateliers parmi lesquels :

  • 4 classes du collège Immaculée Conception de Laval (53) ont découvert le musée grâce à différentes visites thématiques et à l’atelier « Victoriam tulit » ;
  • 5 classes du collège Martin Luther King de Charvieu-Chavagneux (38) ont visité le musée à l’aide d’un « Serious game » sur tablette ;
  • 120 élèves de CM2 de Saint-Cyr l'Ecole (78) ont découvert le musée grâce à un livret-jeu

Les classes à Paris

Comme tous les ans, dans le cadre du dispositif des « classes à Paris », le service des publics accueille 2 classes différentes à 5 reprises permettant ainsi aux élèves de découvrir l’histoire des Compagnons de la Libération grâce à plusieurs visites et ateliers. Lors de la dernière session, les enfants préparent un exposé sur le Compagnon de leur choix et le présente au reste de la classe et au Délégué national de l’Ordre de la Libération.

Classes à Paris
© Musée de l'Ordre de la Libération
Classes à Paris
© Musée de l'Ordre de la Libération
Serious Game
© Musée de l'Ordre de la Libération

Conférence de Vladimir Trouplin sur le Compagnon Bingen

A l’invitation de l’Association nationale des Amis de Jean Moulin, Vladimir Trouplin a prononcé devant une assistance nombreuse une conférence sur Jacques Bingen, qui fut un des successeurs trop méconnu de Jean Moulin, le lundi 22 mai 2023 au colloque Jean Moulin qui s’est tenu à l’amphithéâtre du Guesclin à l’Université de Béziers.

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visites théâtralisées pour les scolaires

Depuis cette année, le musée propose aux collégiens et lycéens de découvrir le musée par des visites théâtralisées. Guidés par des comédiens incarnant des Compagnons de la Libération et des médaillés de la Résistance française, les élèves sont sensibilisés aux parcours de ces femmes et de ces hommes à travers la France libre, la Résistance intérieure et la Déportation de répression. Après cette visite immersive, un temps d’échange avec les médiatrices et les comédiens permet aux élèves d’approfondir leur apprentissage et découverte des Compagnons.

Pour le professeur de la classe de 3ème du collègue Bossuet Notre-Dame à Paris, ce type de visite théâtralisée est une nouvelle manière de découvrir l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Cela permet aussi aux élèves de mieux se rendre compte des parcours individuels dans la Résistance.

Visite théâtralisée
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite théâtralisée
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite théâtralisée
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite théâtralisée
© Musée de l'Ordre de la Libération

La nuit des musées

Pour la nuit des musées, le musée était ouvert gratuitement de 19h à minuit. En plus de cela, une visite théâtralisée était proposée aux visiteurs à 21h30. Cette représentation a rencontré un très large public d’environ 70 personnes. Sous un public très enthousiaste et ému, les comédiens d’Ankréation ont incarné des Compagnons de la Libération et médaillés de la Résistance tels que le général Delestraint ou le Geneviève de Gaulle.

Visite tactile et descriptive

Le jeudi 25 mai, le service des publics a reçu des déficients visuels de l’association Valentin Haüy pour une visite tactile et descriptive. Cette association a pour but de favoriser l’intégration des aveugles et malvoyants à travers de nombreuses activités notamment culturelles. Les participants découvrent le musée et l’histoire des Compagnons de la Libération à travers des cartes géographiques tactiles, des objets d’époque et des fac-similés.

Visite tactile du musée
© Musée de l'Ordre de la Libération
Visite tactile du musée
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite triplée - Mémorial du Mont-Valérien, musée de l'Ordre de la Libération et le musée de la Libération de Paris

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre des commémorations de la première réunion du CNR, le mémorial de la France combattante au Mont-Valérien a proposé un parcours de visite sur trois sites différents : le Mont-Valérien, le musée de l'Ordre de la Libération et le musée de la Libération de Paris. 

Cette visite triplée, menée par madame Emma Pollo, médiatrice a l'Ordre de la Libération, a permis de découvrir l'histoire des Compagnons de la Libération dans son ensemble. 

Soirée culturelle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 25 mai, le professeur Laurent Douzou nous a fait l'amitié et l’honneur de donner une conférence sur l'année 1943.

Il a mis en avant l'importance de cette année dans la lutte contre l'Occupant en insistant notamment sur les conditions de la vie clandestine et les risques encourus par les différents acteurs de la Résistance. 

Voir ou revoir la conférence  

1943-2023 : 80 ans de la re-création à Sabratha en Tripolitaine par Arnaud de La Celle de Chateauclos

Le 12 mai s’est tenue, dans les jardins du palais du Luxembourg, la cérémonie de recréation du 501e régiment de chars de combat le 1er Juillet 1943 à Sabratha (Libye), en présence de monsieur Gérard Larcher, président du Sénat et placée sous l’autorité militaire du général Guillaume du Breil de Pontbriand, commandant en second des forces terrestres.

Le 1er juillet 1943, 25 ans après avoir vu le jour le 13 mai 1918 et après avoir été, comme tous les régiments de chars de combat, transformé en 1939, le 501e régiment de chars de combat revoit le jour à Sabratha, en Tripolitaine, notre actuelle Libye. A l’instar de la 2e division blindée, ce sont des hommes et des unités de tous horizons qui viennent alors le recomposer. Aussi, il ne s’agit pas d’une unique histoire mais autant d’histoires que d’hommes et d’unités. Toutes ont toutefois un point commun : raconter l’épopée glorieuse de chars et d’hommes refusant la défaite alors que tout semblait perdu, des hommes pour qui l’amour de la France et de la liberté valaient tous les sacrifices.

Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui ?

Il reste des batailles inscrites en lettres d’or et de sang dans les plis de notre étendard : El Alamein 1942, Paris 1944, Strasbourg 1944 venant parfaire celles du premier conflit mondial. Il reste des noms et des faits d’armes : ceux bien sûr de nos 18 Compagnons de la Libération dont le portrait orne notre salle d’honneur mais également de tous ces anonymes qui ont combattu et pour certains sont morts pour la France :

  • l’aspirant Louis Treca, chef de la 3e section de la 1re compagnie et son pilote, le caporal Jacques Rouard, tombés à Kissoué en Syrie le 12 juin 1941, premiers morts au champ d’honneur de la 1re compagnie de chars de la France libre, leur char Hotchkiss percé par un obus de 47 mm ;
  • le lieutenant Michard, chef de section de la 2e compagnie, premier à entrer dans Paris à bord du char « Montmirail » et tué dans les combats de Grüssenheim le 28 janvier 1945 ;
  • le maréchal des logis Bizien, chef du char « Douaumont » de la 3e compagnie tué par un tireur isolé le 25 août 1944, jour de la libération de Paris après que son char ait éperonné un char Panther allemand place de la concorde;
  • le caporal-chef Descamp, chef du char « Fleurus » de la 4e compagnie, tué le 24 août 1944 à Anthony en détruisant une position ennemie alors que son unité reconnaissait l’itinéraire au sud de la capitale;
  • le capitaine Pierre Beaugrand, médecin de formation, prisonnier en 1940, il décide de rejoindre la France libre en juin 1941. Il commandera la compagnie hors-rang pendant toute la campagne de la Libération.

Au-delà de ces figures glorieuses, il reste surtout un état d’esprit : l’état d’esprit originel de « ceux des chars », un état d’esprit combattif de ceux qui refusent la défaite, de ceux qui avancent malgré les difficultés, de ceux qui trouvent les bons cheminements pour dépasser les obstacles, de ceux qui ne s’avouent jamais battus. Nos grands anciens, Compagnons de la Libération ou anonymes et devant lesquels le régiment s’incline avec la plus grande humilité et le plus grand respect, nous ont laissé ces mots qui nous obligent :

« Chasseurs, en lisant le nom des morts gravés sur la pierre du monument de votre régiment, sachez qu’ils avaient votre âge quand ils ont tout donné pour la patrie, gardez-leur souvenir et soyez dignes d’eux. »

501, France libre !

© 501RCC
© 501RCC
© 501RCC
© 501RCC

8 mai 2023 : remise d’une médaille de la Résistance à titre posthume à Voussac (Allier)

Le 8 mai, à Voussac, petite commune de l’Allier de moins de 500 habitants, Claire Charret recevait la médaille de la Résistance française décernée à titre posthume à son oncle, René Roy, par décret du 22 août 2022.

Fils de cultivateurs, né le 6 décembre 1924 à Beaulon (Alllier), René Roy s’engage dans les Forces françaises de l’intérieur en juillet 1944 au sein du groupement Roussel (futur 152e RI). Après avoir participé à des actions de récupération de matériel et de munitions en août, il prend part dans la nuit du 3 au 4 septembre à un coup de main contre un groupe ennemi à Montbeugny (Allier). Capturé au cours de cet affrontement, il est exécuté le 5 septembre 1944 lorsque la colonne allemande quitte la ferme de Montcedoux à Montbeugny.

Après avoir lu l’allocution du délégué national de l’Ordre de la Libération, rappelant les valeurs de la Résistance, la notion d’engagement et l’esprit de Défense, Jean-Pierre Masson, membre de la commission nationale de la médaille de la Résistance française a procédé à la remise de la médaille et du diplôme. Il était accompagné d’Alexandre Brémaud, porte-drapeau et délégué régional de l’association nationale des descendants des médaillés de la Résistance.

Assistaient à cette cérémonie madame Pascale Trimbach, préfète de l’Allier, monsieur Yannick Monnet, député de l’Allier, madame Isabelle Bidet, maire de Voussac, madame Véronique Pouzadoux, conseillère départementale et présidente de la communauté de communes, et monsieur Claude Guillemin, président de l’association républicaine des anciens combattants à l’origine de cette demande d’attribution de médaille de la Résistance à titre posthume.

Jean-Pierre Masson remet la médaille de la Résistance à Claire Charret, nièce de René Roy
© Musée de l'Ordre de la Libération
Madame Pascale Trimbach, préfète de l’Allier, salue Alexandre Bremaud, porte-drapeau de la médaille de la Résistance.
© Musée de l'Ordre de la Libération
De gauche à droite: le représentant du Souvenir français, Rémi Détang, maire de Quétigny, Christophe Travelet, petit neveu de jacques Nicolas, Hugues Goudon de Lalande, madame Travelet.
© Musée de l'Ordre de la Libération
De gauche à droite: le représentant du Souvenir français, Rémi Détang, maire de Quétigny, Christophe Travelet, petit neveu de jacques Nicolas, Hugues Goudon de Lalande, madame Travelet.
© Musée de l'Ordre de la Libération

8 mai 2023 : inscription du nom de Jean Nicolas, médaillé de la Résistance avec rosette, sur le monument aux morts de Quétigny (Côte-d’Or)

De gauche à droite: le représentant du Souvenir français, Rémi Détang, maire de Quéigny, Christophe Travelet, petit neveu de jacques Nicolas, Hugues Goudon de Lalande, madame Travelet.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 8 mai 2023, à Quétigny, Hugues Goudon de Lalande, fils de médaillé de la Résistance, représentait la commission nationale de la médaille de la Résistance française dont il est membre lors de l’inscription du nom de Jean Nicolas sur le monument aux morts communal. Après une première cérémonie au monument des fusillés situé à la limite de Quétigny et de Chevigny Saint Sauveur, la délégation s’est rendue au monument aux morts de Quétigny. Lors du discours officiel fut retracé le parcours dans la Résistance de Jean Nicolas, médaillé de la Résistance avec rosette (décret du 24 avril 1946), et de son épouse Marie-Adèle née Mairot, médaillée de la Résistance (décret du 31 mars 1947). Déclaré « Mort pour la France » le 26 octobre 1973, le nom de Jean Nicolas n’avait jamais été gravé sur le monument aux morts de Quetigny. Un détachement de la gendarmerie nationale assurait le piquet d’honneur.

 

23 mai 2023 : Baptême de la promotion « Médaille de la Résistance française » de la classe Défense et Sécurité globale du collège Saint-Pierre d’Abbeville.

Le 23 mai, monsieur Denis Caudron, délégué de l’ANDMRF, représentait l’Ordre de la Libération et le service de la médaille de la Résistance française, lors du baptême de la promotion 2022-2023 « Médaille de la Résistance française » de la classe de Défense et Sécurité globale du collège Saint-Pierre d’Abbeville. Ce baptême s’est déroulé en présence notamment du lieutenant-colonel Jean-Marc Sapet, délégué militaire départemental de la Somme, de madame Dominique Elin, chef d’établissement coordinateur de Saint-Pierre, et de monsieur Patrick Destruy, directeur du collège Saint-Pierre. A l’issue de la cérémonie, l’exposition sur les résistants abbevillois décorés de la médaille de la Résistance française, réalisée par les élèves et leur professeur, monsieur Gérald Vilcot, en partenariat avec les archives municipales d’Abbeville et avec l’aide du service de la médaille de la Résistance, a été présentée à l’hôtel d’Emonville.

Parution de la brochure "1943, l'année décisive"

© SAMOL

Après "Croix et attributs des Compagnons de la Libération", "Bir Hakeim 80ème anniversaire", la SAMOL poursuit sa politique de publication de brochures mettant en avant les collections du musée de l'Ordre de la Libération avec la parution de "1943, l'année décisive". 

Qualifiée « d’année charnière » de la Seconde Guerre mondiale, l’année 1943 est, du côté français, celle de l’union des forces qui poursuivent le combat aux côtés des Alliés : en métropole, avec la création des Mouvements unis de Résistance, la première réunion clandestine du Conseil national de la Résistance présidée par Jean Moulin ou encore l’accord d’action entre l’Armée secrète et les Francs-tireurs et partisans en décembre ; hors métropole, l’union se concrétise par l’institution à Alger du Comité français de la Libération nationale et la difficile mise en place de l’Armée française de la Libération, fusion des Forces françaises libres et de l’armée d’Afrique.  

Rédigée et éditée par la SAMOL à l’occasion du 80ème anniversaire de cette année décisive pour la victoire des Alliés, cette publication de 104 pages et riche de plus d'une centaine d'illustrations de documents, d'objets ou de photos provenant du Musée contribue à diffuser au public ce que furent ces années de guerre à travers l’action et souvent le sacrifice de ceux que le général de Gaulle illustra en les recevant comme compagnons de la Libération. Au côté de grands noms inscrits dans notre mémoire collective comme ceux de Philippe Leclerc, Jean Moulin ou encore celui du Régiment de chasse Normandie-Niemen, figurent des héros moins connus, mais que le fondateur de l’ordre de la Libération fit entrer dans ce prestigieux ordre de chevalerie. Elle est aussi l’occasion de rappeler la création par le général de Gaulle en 1943 de la médaille de la Résistance française, conçue pour en récompenser les acteurs mais également pour contribuer à l’union de la Résistance.

 

"1943, l'année décisive", ainsi que toutes les publications de la SAMOL, est disponible à la vente à la boutique du Musée de l'Armée aux Invalides ou via une commande par mail à l'adresse suivante : aamolparis@gmail.com (22€ TTC frais de port compris, chèque à l'ordre de la SAMOL).

 

 

Participation au Salon du Roman et du Livre historique de Levallois-Perret :

Pour la deuxième année consécutive, la SAMOL participera au Salon du Roman historique qui se tiendra samedi 1er et dimanche 2 juillet prochains à Levallois-Perret. La SAMOL partagera un stand avec Vladimir Trouplin - qui dédicacera notamment son "Dictionnaire des Compagnons de la Libération" dont la version définitive est sortie en mars en librairie - et y proposera au public toutes les brochures déjà éditées par ses soins, dont "1943, l'année décisive" parue en février dernier. En outre, une table ronde consacrée aux Compagnons de la Libération réunira pendant ce salon Vladimir Trouplin, François Broche et Guillemette de Sairigné, qui auront ainsi l'occasion d'évoquer leurs plus récents ouvrages. 

Installée au coeur de ce Salon, auprès de plus de 150 auteurs et historiens, la SAMOL vise comme objectif principal de mettre en valeur et communiquer autour de ses actions au service de l'Ordre et de son musée.

Exposition à Hagondange (Moselle) à la mémoire des Compagnons Mosellans

© AFCL

A l'occasion de la mise en place de l'exposition "Les Compagnons de la Libération mosellans" présentée dans le Musée de la Moselle en 1939-45 à Hagondange, le préfet de la Moselle Laurent Touvet nous a fait l'honneur de sa présence. François Vogel, membre du Comité d'Ascomémo, est à l'initiative de cette mise en place.

Claude Cambas, délégué régional de l'AFCL, fils de Lucien Cambas, Compagnon de la Libération né à Saint-Quirin, Nicolas Vignos, directeur départemental de l'ONAC, Béatrice Da Costa-Colchen et Christiane Dubois, adjointes de la ville d' Hagondange, étaient également présents.

L'exposition est visible aux heures d'ouverture du musée jusqu'au 3 septembre 2023.

Les biographies des dix Compagnons seront publiées dans les deux prochains bulletins trimestriels de l'Ascomémo envoyés aux membres et décideurs.

Le prix Ordre de la Libération du Concours Bulles de mémoire de l’ONaCVG

L’Ordre de la Libération est partenaire du concours « Bulles de mémoire » de l’Office national des Combattants et Victimes de Guerre (ONaCVG). Ce concours invite les jeunes à réfléchir sur l'impact des grands conflits contemporains dans notre société. Ouvert aux collégiens et aux lycéens, ces derniers doivent créer une bande dessinée sur un thème qui change chaque année. Le sujet de l’édition 2022-2023 était « Si notre patrimoine pouvait nous parler de la guerre ». Le prix « Ordre de la Libération » a été attribué à la bande dessinée « Munitionnette » réalisé par trois élèves de lycée de Mme Franckie Derouault de l’Ensemble scolaire Fénelon de La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine) que nous félicitons chaleureusement. 

© Ensemble scolaire Fénelon, La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine)
© Ensemble scolaire Fénelon, La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine)
© Ensemble scolaire Fénelon, La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine)
© Ensemble scolaire Fénelon, La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine)
© Ensemble scolaire Fénelon, La Rochelle (Nouvelle-Aquitaine)

Retrouvez les évènements du mois de mai 2023 ci-dessous :

Collecte des archives de la médaille de la Résistance française

La collecte d’archives des médaillés de la Résistance, initiée par l’Ordre de la Libération depuis février dernier, se poursuit à la chancellerie. Elle aura lieu aussi à Lyon le 29 juin 2023.

Pour les Parisiens et les Franciliens ayant la possibilité de se déplacer, la collecte a lieu en salle de lecture du musée au 51bis boulevard de la Tour-Maubourg à Paris, tous les mardis (6,13,20 et 27 juin) de 9h à 12h et de 14h à 17h30 (sauf jours fériés et jours de fermeture exceptionnelle), sans rendez-vous préalable. Cette permanence offre la possibilité aux détenteurs d’archives de prêter leurs documents pour numérisation.  Les conditions d’un prêt pour numérisation sont fixées par un contrat. 

Le 29 juin prochain, la collecte se déplacera au Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, 14 avenue Berthelot - 69007 Lyon de 10h00 à 17h00

22 juin
Soirée culturelle

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 22 juin, Raphaël Spina, docteur en histoire, spécialiste de la Résistance, nous fera l'honneur de sa présence en donnant une conférence sur Jean Moulin et le CNR. 

Si vous souhaitez assister à la conférence en présentiel, l'inscription est obligatoire !

Pour ceux qui souhaitent suivre la conférence à distance :

- Sur Youtube en live : en vous rendant sur la chaine Youtube de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.youtube.com/@ordredelaliberation8775

(Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte sur Youtube pour suivre la conférence)
 

Actualités

Ordre de la Libération

LETTRE D'INFORMATION | MARS 2024

Publié le Mardi 09 Avril 2024

Retrouvez dès maintenant la lettre d'information du mois de mars 2024 ! 

Bonne lecture 

Ordre de la Libération

Décès de Claude Alphandéry, médaillé de la Résistance française

Publié le Mercredi 27 Mars 2024

Grand-croix de l’ordre national du Mérite, grand officier de la Légion d’honneur, médaillé de la Résistance par décret du 11 mars 1947, Claude Alphandéry est décédé le 26 mars 2024.

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