Musée de l'ordre de la Libération

Lettre d'information | Mai 2021

Chers amis de l’Ordre de la Libération,

« En mai, fais ce qu’il te plaît », ce proverbe saisonnier et météorologique, s’applique en partie aux activités de l’Ordre avec le desserrement, par étapes, des restrictions sanitaires.
Il nous tardait d’entendre de nouveau le joyeux brouhaha des scolaires dans le jardin de l’Ordre et les couloirs de son musée.
Il nous tardait de revoir les regards empreints de respectueuse admiration du public devant les vitrines chargées d’épopées, de souffrances et de gloire.
Il nous tardait de réactiver tous les ateliers pédagogiques dans le cadre du « rôle social de l’Ordre ».
Il nous tardait de mettre en œuvre tous les projets préparés durant la fermeture administrative, même si toute l’équipe avait pu maintenir et développer les activités « hors les murs » et enrichir significativement son offre numérique durant ces dernières semaines.
Et bien c’est parti, et la lecture de cette lettre d’information vous montrera que les activités « intra-muros » ont repris allégrement et à plein régime.
Nous en sommes très heureux. Bonne lecture.

La rédaction.

Signature de convention avec le conseil départemental de l’Essonne

Le vice-président du Conseil départemental de l'Essonne, Alexandre Touzet, le délégué national de l'Ordre de la Libération, le général de division (2S) Christian Baptiste et la secrétaire général de l'Ordre de la Libération, Aurélie Loison
© Ordre de la Libération

Le 4 mai, l’Ordre de la Libération et le département de l'Essonne ont signé une convention de partenariat ayant pour objectif de mettre à disposition des collégiens du département l’offre de médiation du musée de l’Ordre de la Libération et ainsi favoriser la découverte du parcours des Compagnons et médaillés de la Résistance.

 

 

Inauguration d’un rond-point Yorgui KOLI à Bouc Bel Air

© Bouc Bel Air

Ce 8 mai 2021, en préambule de la cérémonie de la Victoire de 1945, la commune de Bouc Bel Air a rendu hommage à un combattant africain Compagnon de la Libération en donnant son nom à l’un des ronds-points importants de la ville.

Dans le prolongement de la démarche mémorielle initiée en 2019, le maire et le conseil municipal ont en effet décidé de nommer ce rond-point Yorgui KOLI. Le consul du Tchad à Marseille, M. Gérard Moya, a prononcé quelques mots pour retracer le parcours de cet officier tchadien avant que le maire ne prenne lui aussi la parole. Les hymnes des deux pays ont ensuite retenti pour saluer le souvenir de ce soldat venu libérer notre pays.

A cette occasion, le délégué national  a répondu à quelques questions (A partir de la 4e minute) : voir l'interview 

En savoir plus sur Yorgui Koli 

Yorgui KOLI
Portrait de Yorgui Koli
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Bouc Bel Air
© Bouc Bel Air
© Bouc Bel Air

Résultat de notre avis de recherche

A gauche : Yves Brière et Charles Guérin à Gibraltar
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le mois dernier nous lancions un avis de recherche pour retrouver les ayants droit de deux médaillés de la Résistance, Yves Brière et Charles Guérin (voir ci-dessous dans la rubrique Médaille de la Résistance). Ces deux pilotes français de la Bataille d’Angleterre (sur 13 au total) sont les seuls pour lesquels les décorations attribuées par les autorités britanniques (1939-1945 Star avec agrafe "Battle of Britain", Air Crew Europe Star et War Medal 1939-45) n’avaient pu être remises à leur famille.

Quelques jours après un appel lancé dans notre lettre d'information et sur twitter (avec l'aide précieuse de Jean-Christophe Notin sous le compte "Paroles de Compagnon"), la mission a été accomplie ! C’est en particulier grâce à la société de généalogie, ADD associés, que nous remercions sincèrement de s’être lancée bénévolement dans ces recherches que nous avons pu retrouver les familles de Charles Guérin et Yves Brière. Les décorations britanniques des deux pilotes seront prochainement remises aux descendants des familles par les autorités britanniques.

© ADD associés

Notre métier consiste à rechercher des héritiers et faire valoir leurs droits sur un actif dont ils n’auraient pas eu connaissance sans notre intervention.

Nous transférons ainsi tant un patrimoine financier qu’une histoire.

Contribuer à transmettre l’héritage de la Résistance, à travers ces 2 FFL décédés au combat, était une évidence et un honneur pour nous.

Nous voulions aussi rappeler que si l’objet d’une entreprise est commercial, il n’en reste pas moins que celle-ci porte des valeurs.

Les nôtres - l’excellence, la liberté, le courage, l’authenticité - sont le support de notre ambition : devenir la référence mondiale du marché.

Elles nous obligent à nous dépasser pour trouver, fut-il au bout du monde, un héritier.

« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament » écrivait René Char.

Brière et Guérin ne purent rédiger le leur. Pour autant, leur héritage sera transmis, et nous sommes heureux que leurs héritiers puissent, à cette occasion, découvrir le fil qui les relie

Nouvel ouvrage de Jean-Christophe Notin

© Calmann Levy

Le 9 juin paraitra le nouvel ouvrage de Jean-Christophe Notin, Dans l'honneur et par la victoire aux édition Calmann-Lévy, en partenariat avec l'Ordre de la Libération et préfacé par Hubert Germain, Compagnon de la Libération

Ils sont 1  032 hommes et 6 femmes à avoir été reconnus par le général de Gaulle comme ses Compagnons «  pour la Libération de la France dans l’honneur et par la victoire  ».
Aux lendemains de la guerre, ils n’étaient déjà plus que 702, 65 ayant été tués durant les combats et 271 décorés à titre posthume. Le dernier Compagnon, l’ancien ministre Hubert Germain, a donné son accord pour aller occuper à sa mort, selon la volonté du général de Gaulle, le seul caveau laissé vide dans la crypte du Mont-Valérien. Se refermera alors une épopée probablement unique dans l’histoire de France.
Ils étaient soldats, civils, étudiants, enseignants, agriculteurs, pêcheurs, mariés ou célibataires, croyants ou athées, français ou étrangers. Ils se sont battus partout dans le monde et dans chaque recoin de France. En apparence, leurs points communs étaient rares. Peut-être même n’y en eut-il qu’un seul, mais il est primordial  : chacun de ces 1  038 Compagnons eut à se confronter, souvent en quelques minutes, à la question essentielle du sens de sa vie face au sort infligé à son pays.
Jean-Christophe Notin invite à s’interroger sur ce dilemme en proposant pour chaque jour de l’année le portrait dépouillé d’un Compagnon avec sa photo captivante. Se dégagent ainsi de ces centaines de trajectoires les principes universels de la liberté, de l’espoir, de la volonté, du dévouement.

Prix en euros TTC: 19.50 €
Pages : 272
Format :135 x 215 mm

 

Semaine spéciale "Compagnons de la Libération" sur France culture

© France Culture

France culture a souhaité consacrer une semaine spéciale aux Compagnons de la Libération dans son émission Le Cours de l'histoire animée par Xavier Mauduit. 

Au programme lors de cette semaine : 

Lundi 24 mai : Parcours et mémoires de Compagnons de la Libération

Vladimir Trouplin, historien et conservateur du musée de l'Ordre de la Libération.

Jean-Christophe Notin, écrivain, essayiste, romancier et documentariste, il est notamment l’auteur de 1.061 compagnons. Histoire des compagnons de la Libération (Perrin, 2000) et il publie très prochainement Dans l’honneur et par la victoire. Une année avec les compagnons de la Libération (Calmann-Lévy-Ordre de la Libération)

Mardi 25 mai : Vercors, à l’ombre du maquis

Gilles Vergnon, professeur d’histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Lyon. Auteur notamment de Résistance dans le Vercors. Histoire et lieux de mémoire (Glénat, 2012) et de Eugène Chavant, du « Poilu » de 1914 au chef de maquis (Musée de la Résistance et de la déportation de l’Isère/Conseil général de l’Isère, 2014)

Mercredi 26 mai : Compagnons au féminin, Berty Albrecht et les autres

Dominique Missika, historienne, éditorialiste et journaliste, elle est notamment l’autrice de la biographie Berty Albrecht (Perrin, 2005)

Christine Levisse-Touzé, historienne, directrice de recherche associée à Sorbonne-Université, ancienne directrice du musée du général Leclerc et de la Libération de Paris et le musée Jean Moulin

Jeudi 27 mai : Pierre Brossolette, la voix de la France libre

Guillaume Piketty, professeur d'histoire à Sciences Po, auteur notamment de Pierre Brossolette: Un héros de la Résistance (Odile Jacob, 1998), co-auteur avec Vladimir Trouplin de Les Compagnons de l'Aube, (éditions Textuel, 2014)

 

Vous pouvez écouter ou réécouter ces émissions gratuitement : cliquez ici 

Remise des prix du concours national de la Résistance et de la Déportation de l'Académie de Paris

© Musée de l'Ordre de la Libération

L’implication de l’Ordre de la Libération et de son musée dans le Concours national de la Résistance et de la Déportation, premier concours de l’Éducation nationale en terme de participation, est permanente.

Le 27 mai a eu lieu la remise des prix aux lauréats des sessions 2019-2020 et 2020-2021 de l’Académie de Paris au collège Paul Bert. En effet, en raison de la pandémie, le sujet de 2019-2020 (« 1940. Entrer en Résistance. Comprendre, refuser, résister ») a été prolongé l’année suivante. Le collège Paul Bert a obtenu le premier prix (13 élèves) dans la catégorie travaux collectifs 2020 pour la réalisation d’un livre de portraits de Compagnons de la Libération et une mention (26 élèves) dans la même catégorie en 2021 pour la préparation d’une exposition sur les premiers engagements de l’Afrique dans la France libre.

Lors de la cérémonie, ouverte par Christophe Kerrero, recteur de la région académique d'Île-de-France, recteur de l'académie de Paris, chancelier des universités de Paris et d'Île-de-France, un extrait de témoignages d’Hubert Germain a été diffusé aux élèves. Notons la présence de Rachid Azzouz, désormais inspecteur général de l’Éducation nationale, qui fut pour l’Académie de Paris, le maitre d’oeuvre du CNRD comme président du jury académique pendant de nombreuses années. Enfin, le général Baptiste a prononcé le discours de clôture de cette remise des prix.

 

© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie

Monsieur le recteur de la région académique Île-de-France, chancelier des universités, recteur de l'académie de Paris,

Madame la proviseure,

Mesdames et messieurs les membres du jury

Mesdames et messieurs du corps enseignant,

Monsieur le représentant de l’ONAC-VG

Chers lauréats,

Je voudrai, tout d’abord, adresser tous mes remerciements à toutes les parties prenantes à cette journée et, si vous le permettez, en particulier à monsieur l’inspecteur général Rachid Azzouz, jusqu’à très peu délégué académique à la mémoire, à l'histoire et à la citoyenneté qui vient de prendre d’autres fonction, ainsi qu’à madame Marie Cuirot, avec qui l’Ordre de la Libération, très impliqué dans le concours national de la Résistance et de la déportation, entretient des relations fructueuses et de grande confiance.

Mais c’est à vous jeunes gens que je vais directement m’adresser.

Je veux dire un très sincère merci, à vos professeurs, sans qui vous ne seriez pas là et qui exercent l’un des plus essentiels mais difficiles métiers :

-Celui de vous de vous faire grandir en savoir, en réflexion et en conviction.

-Celui de préparer la relève en faisant de vous des jeunes citoyens éclairés. La relève, car dans quelques années vous serez les forces vives de notre nation.

Il vous reviendra, alors, avec ceux de votre classe d’âge, de prendre petit à petit, puis de plus en plus, les commandes de notre société.

Il vous reviendra, collectivement, d’assumer les responsabilités sociales, économiques, environnementales et politiques de la France, dans un monde en désordre.

Il vous reviendra enfin de défendre les valeurs de la république ainsi que les acquis de notre démocratie.

Car si nos anciens en 1940 sont « entrés en résistance », thème du concours que vous avez préparé avec sérieux, c’était, et vous l’avez bien compris, non seulement pour libérer la France, mais aussi, on l’oublie trop souvent, pour qu’elle soit plus juste, plus fraternelle et demeure républicaine.

« Liberté, égalité, fraternité » c’est la devise de notre république, c’est également le phare qui les a guidés dans la nuit froide, sombre et lugubre de l’occupation.

Il est probable que jamais dans l’histoire de notre pays, une épopée collective basée sur le volontariat et le don de soi ait, à un tel point, réuni des individus aux origines si diverses, aux sensibilités politiques, philosophique et spirituelles si éloignées, si ce n’est parfois franchement antagonistes.

Mais s’ils se sont élevés au-dessus de toutes les chapelles, s’ils ont su transcender leurs différences en une cause commune, c’était parce que cette cause était « la cause juste et première »   : défendre les fondements, l’essence et la pérennité même de notre vieux pays et de notre patrie, et défendre l’existence de la république mise au rancart par le régime de Vichy en lui substituant l’Etat français.

Oui, l’appel du général de Gaulle fut une graine d’espérance jetée dans une terre dévastée, graine d’espoir qui a germé et ses racines se sont enfouies dans la profondeur de notre histoire et dans la profondeur de l’âme du peuple de France.

Il est, dans la vie d’une nation, des moments qui blessent la mémoire, et l’idée que l’on se fait de son pays, et qui sont une injure à notre passé et à notre Nation.

« Liberté, égalité fraternité » c’est au nom de ce triptyque que nos anciens se sont levés pour effacer cette tâche, cette souillure au front de l’histoire multiséculaire de notre patrie.

« Liberté, égalité fraternité » c’est cette même devise qui devra vous animer dans vos vies de citoyen. Et souvenez-vous que la fraternité est trop souvent le parent pauvre de notre devise républicaine, sa « cousine pauvre » disait Charles Péguy.

Votre participation brillante à ce concours ne doit pas être une fin en soi, cela doit être la première marche, la première étape d’un engagement citoyen au service de la France et des français.

Et c’est tout à fait essentiel, car sans doute l’avez-vous observé, confrontés à ce monde en désordre et à notre société française, où nous ne pouvons malheureusement que le constater, des forces centrifuges visent à miner l’unité nationale, où des agitations provoquent une grande confusion face à notre histoire, et où certains prônent le rejet du pacte républicain, nos compatriotes sont en proie à bien des questionnements, au doute et parfois au désarroi.

Voyez-vous, mes chers jeunes compatriotes, je suis convaincu, qu’indubitablement, votre participation à ce concours national de la Résistance et de la déportation, avec en particulier ce thème qui vous était proposé : « 1940, Entrer en Résistance, comprendre, refuser, résister », vous a fait grandir et vous a permis de développer votre réflexion sur les notions de patrie, de nation, de république, avec les droits mais aussi, pour ne pas dire surtout, les devoirs inhérents à l’état de citoyen.

 Et je souhaiterai ardemment que vous soyez désormais persuadés que la seule communauté qui vaille est la communauté nationale et que son destin est dans les mains de chacun d’entre nous.

-Alors, je formule un premier vœu : que votre participation brillante à ce concours vous ait forgé la conviction qu’aux heures graves il vaut toujours mieux, combattre pour un destin choisi que de se soumettre à un destin imposé. C’est le message que vous adressent les Compagnons de la Libération.

-Alors, je formule un deuxième vœu : que vous sachiez entendre le conseil que donnait en 1784, le philosophe allemand Emmanuel Kant lors d’une conférence intitulée : « Qu’est-ce que les Lumières ? ». Et ce conseil était : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement » !

-Alors, vous renouvelant tous mes compliments, je formule un dernier vœu : que tout au long de votre vie de citoyen français, vous soyez imperméables à toute forme d’endoctrinement, et que forts de vos convictions forgées par l’acquisition d’une solide culture générale, vous ayez la volonté et le courage de vous servir, avant tout, de votre propre entendement.

Vous serez alors, mes chers jeunes compatriotes, des citoyens, à la fois, libres et responsables.

Général Baptiste

Délégué national de l’Ordre de la Libération.

Discours de Christophe Kerrero, recteur de la région académique d'Ile-de-France, recteur de l'académie de Paris, chancelier des universités de Paris et d'Ile-de-France.
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
Discours de Marie Cuirot, professeur d'histoire-géographie au lycée Jules Ferry, chargée de mission à la DAMHEC (délégation académique à la mémoire, à l'histoire et à la citoyenneté) et membre du jury.
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
Discours du délégué national
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
© Rectorat de Paris - Sylvain Lhermie
Rachid Azzouz, inspecteur général, président du jury académique du CNRD jusqu'en 2021
© Musée de l'Ordre de la Libération

Inauguration d'un amphithéâtre au nom de l'amiral Paul Ortoli, Compagnon de la Libération

Paul ORTOLI
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le pôle Écoles Méditerranée, regroupant en presqu’ile de Saint-Mandrier une grande part des Écoles de la Marine, comprend désormais un bâtiment et un amphithéâtre portant le nom de l’amiral Paul Ortoli, Compagnon de la Libération, inauguré le 19 mai 2021. Les FNFL, Forces navales françaises libres de l’après-guerre et leur association avaient à plusieurs reprises exprimé le souhait de perpétuer le souvenir de de ce Compagnon dans le nom d’un bâtiment de combat. Il faut rappeler comme l’a fait dans son discours le contre-amiral (2S) Valère Ortoli, fils de Paul Ortoli, que ce dernier fut lui-même directeur du groupe des écoles militaire de la Marine.

En savoir plus sur le Compagnon 

 

 

 

 

 

 

 

ortoli
Le contre-amiral (2S) Valère Ortoli devant la plaque de l’auditorium Paul Ortoli

 

Les futurs patrouilleurs outre-mer de la Marine nationale porteront les noms de Compagnons de la Libération ultramarins !

© Musée de l'Ordre de la Libération

Commandés en 2019 par le chef d'Etat-major de la Marine, pour une livraison échelonnée entre 2023 et 2025, les six futurs patrouilleurs outre-mer (POM) de la Marine nationale seront baptisés en hommage à six grands héros ultramarins de la France libre, Compagnons de la Libération. Les noms ont été choisis en fonction du lieu d’affectation de chaque unité.

 

patrouilleurs

 

Parce qu’un musée d’histoire contemporaine est constitué d’objets qui témoignent que « l’histoire a eu lieu » mais également d’archives et de photographies sans lesquelles la contextualisation est impossible, parce que le musée de l’Ordre détient aussi dans ces domaines des collections d’une grande richesse, il nous a semblé intéressant d’élargir désormais à ces trois domaines la rubrique de « L’objet du mois », en laissant à ceux qui en ont la charge directe le soin de les choisir et de les commenter.

L'objet du mois par Margot Durand, responsable de la régie des collections et des expositions

© Musée de l'Ordre de la Libération

Jumelles du général Koenig

Ces jumelles, en métal, en verre et en cuir, ont appartenu au général Pierre Koenig jusqu’en 1942. Ce modèle, de la maison Huet, a été fabriqué à Paris dans les années 1930. De petite taille et réglable avec précision, cette paire était facilement transportable dans une sacoche notamment sur les champs de bataille.

Engagé dès 1940 dans la France libre, promu général de brigade en juillet 1941, Pierre Koenig est commandant de la première brigade française libre à Bir-Hakeim en Libye en 1942.

La bataille de Bir-Hakeim débute le 27 mai 1942. Pendant 14 jours, le général Koenig et ses hommes résistent aux attaques italo-allemandes menées par le général Rommel, et tiennent la position de Bir-Hakeim. Le général Koenig parvient également à ramener avec lui les trois-quarts de ses hommes lors de la sortie de vive force du 10 au 11 juin 1942.

Le général Koenig a offert ses jumelles au commandant de Kersauzon à Bir-Hakeim, qui en a fait don par la suite au musée de l’Ordre de la Libération. Exposées dans la vitrine consacrée à Pierre Koenig, ces jumelles permettent de montrer le matériel utilisé et d’évoquer l’action primordiale du général lors de la bataille de Bir-Hakeim dont nous célébrons ce mois-ci l’anniversaire.

L'archive du mois par Roxane Ritter, responsable des archives et de la bibliothèque

© Musée de l'Ordre de la Libération

Plan de la prison de Montluc destiné à Raymond Mary-Basset et André Jarrot pour une éventuelle évasion d’Albert Chambonnet

Le 9 juin 1944, Albert Chambonnet est arrêté place des Terreaux à Lyon. Interné à la prison de Montluc, sous autorité allemande depuis fin 1942, il est torturé et est condamné à mort en juillet 1944. Grâce à un ultimatum lancé par la Résistance au chef de la Gestapo, son exécution fut vraisemblablement retardée. L’organisation d’une évasion est alors envisagée, comme le montre ce plan de la prison, réalisé en Grande-Bretagne sur papier frappé aux armes du royaume d'Angleterre, destiné à Raymond Mary-Basset et André Jarrot, et annoté de la mention « Délivrer Chambonnet de Montluc ». Les deux hommes avaient déjà été chargés de libérer Jean Moulin de cette même prison en août 1943, malheureusement trop tard. Le 27 juillet 1944, un attentat a lieu place Bellecour au café du Moulin à vent, connu pour être fréquenté par les soldats allemands et par la Milice. Le jour même, Albert Chambonnet est choisi, avec Gilbert Dru, Francis Chirat, Léon Pfeiffer et René Bernard pour être fusillé sur les lieux de l'attentat.

S’évader de prisons gérées par l’occupant allemand était extrêmement difficile. L’incroyable évasion du Compagnon André Devigny, le 25 août 1943, sera la seule évasion connue de la prison de Montluc. Les rares traces de projets et de tentatives d’évasion de cette prison sont donc particulièrement précieuses.

 

La photo du mois par Béatrice Parrain, responsable des collections photographiques

© Musée de l'Ordre de la Libération

Bataille de Bir-Hakeim (27 mai-11 juin 1942). 

Le Compagnon de la Libération Jules Muracciole a pris de nombreuses photographies durant son parcours dans la France libre. Il exerçait le métier de journaliste et nous pouvons constater son œil professionnel sur cette photographie de bombardements pendant la bataille de Bir-Hakeim. Ce cliché, digne des plus grands reporters de guerre, pris en pleine action, reflète bien la violence de ces combats.  

Situé à 70 km de la mer, en plein désert, Bir-Hakeim est le point sud du dispositif défensif britannique face aux troupes italo-allemandes du général Rommel, qui vise à s’emparer de Tobrouk (Libye). En février 1942, les 3 700 combattants de la 1ère brigade française libre du général Koenig s’y installent. Sous une chaleur accablante, ils fortifient la position protégée par quelques canons et un champ de mines. Attaqué le 27 mai 1942, Bir-Hakeim devient le centre de la bataille.  

Durant 15 jours les Français, à un contre dix, parviennent à contenir les assauts puis, de nuit, à évacuer la position sauvant ainsi 2 700 combattants. En ralentissant Rommel, la 1ère brigade a permis aux Britanniques de se regrouper et d’éviter le pire. La bataille connait un fort retentissement international qui contribue à faire de la France libre une puissance combattante à part entière. 172 Compagnons de la Libération ont combattu à Bir-Hakeim, 18 y ont été tués. 

 

Photographie de Jules Muracciole. © Musée de l’Ordre de la Libération 

© Musée de l'Ordre de la Libération

Réouverture le 19 mai

© Ordre de la Libération

L’Ordre de la Libération et son musée sont heureux de vous accueillir de 10h à 18h tous les jours. 

Après cette longue période de fermeture vous pourrez de nouveau retrouver nos différents espaces d’exposition permanente et ainsi découvrir les parcours et objets personnels des Compagnons de la Libération et médaillés de la Résistance.

Campagne photographique

Prise de vue d’un drapeau dans le musée par des photographes de l’ECPAD
© Musée de l'Ordre de la Libération

Depuis le mois de février, le musée réalise une importante campagne de prises de vues de ses collections. Celle-ci s’organise en plusieurs phases : tout d’abord les objets de petites dimensions (insignes ou décorations) numérisés par les équipes du musée ; ensuite les objets de grandes et moyennes dimensions (drapeaux, uniformes, armes, mobiliers…) qui sortent difficilement des vitrines et demandent des manipulations particulières et enfin les tenues et uniformes. Ces objets sont photographiés par des professionnels de l’ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense).

L’objectif de cette première campagne, qui s’achèvera en juillet, est de compléter les fonds photographiques du musée, d’améliorer la documentation des œuvres et de préparer le portail des collections.

En effet, depuis plusieurs mois, le musée travaille avec un prestataire spécialisé à la conception d’un portail des collections, c’est-à-dire la mise en ligne progressive, sur le site internet de l’Ordre de la Libération, de l’ensemble de ses collections. Ce portail présentera les photographies de chaque objet (exposé ou conservé en réserves) accompagnées d’une notice technique et historique.

Cette mise en ligne des collections s’inscrit dans la volonté de l’Ordre de la Libération de rendre accessible à tous les objets retraçant l’histoire et les actions des Compagnons et des médaillés de la Résistance française.

Manipulation d’un insigne en vue de sa numérisation
© Musée de l'Ordre de la Libération
Prise de vue d’un sabre dans un studio photo aménagé dans le musée
© Musée de l'Ordre de la Libération

Classe à Paris

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dès la réouverture, le musée a accueilli des jeunes dans le cadre du dispositif « classe à Paris » proposé aux enfants des écoles élémentaires publiques de la Ville de Paris.

Ces parcours « visent à permettre aux enfants d'élargir l'univers scolaire et périscolaire à l'environnement extérieur, de stimuler leur curiosité et leur intérêt en leur permettant de s'initier à des techniques nouvelles. Ils doivent participer à l’éducation à la citoyenneté, au vivre et au faire ensemble », comme l’indique la Direction des affaires scolaires de la Ville de Paris.

À l’Ordre de la Libération, les enfants découvrent l’engagement exceptionnel des Compagnons de la Libération dans la Résistance à travers les collections du musée, un livret jeu, des ateliers créatifs et un serious game.

Ils développent leurs connaissances sur la Seconde Guerre mondiale et les différentes formes de Résistance. Ils appréhendent les valeurs portées par l’engagement résistant en découvrant des objets et documents historiques. Ils sont sensibilisés aux valeurs de solidarité, de courage et d’altruisme des Compagnons qui incarnent l’engagement civique et citoyen.

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite de l'escadrille Air Jeunesse

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le 19 mai, jour de la réouverture du musée au public, une trentaine de jeunes de 15 à 18 ans de l’Escadrille Air Jeunesse de la base aérienne d’Évreux ont suivi une visite guidée au musée.
Plus tôt dans la journée, ils avaient participé à un événement porté par le chef de l’Etat-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMMAE), sur la base aérienne de Villacoublay.

La visite du musée leur a permis de découvrir les salles sur les Forces aériennes françaises libres notamment les vitrines sur le régiment de chasse Normandie-Niemen et l’as Pierre-Henri Clostermann.
Ils ont ensuite participé au ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe.

Soirée culturelle webinaire "Les Compagnons de la Libération" en bande dessinée

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le jeudi 20 mai à 19h15, Jean-Yves le Naour, scénariste de plusieurs des bandes dessinées de la série « Les Compagnons de la Libération » était présent en live avec Vladimir Trouplin pour échanger sur l’ensemble de la série ainsi que sur le dernier tome récemment paru aux éditions Grand Angle.

 

Vous pouvez voir ou revoir la conférence ici 

Projet pédagogique mené par des étudiants de Passy Saint-Honoré

© Musée de l'Ordre de la Libération

Dans le cadre d’un projet pédagogique mené par des étudiants en management et communication de l’école Passy Saint-Honoré, des élèves de 3e du collège Jean Moulin de Chevilly-Larue ont visité le musée. Encadrés par les étudiants et les médiatrices, les élèves ont pu découvrir le serious game « Au temps des héros ». Deux classes de CM2 viendront au musée, le jeudi 3 juin, dans le cadre du même projet.

 

Question à Samantha Gouret, étudiante en charge de ce projet : « Pourquoi avoir décidé de mener ce projet avec des scolaires au sein du musée de l’Ordre de la Libération ? »

Tout d’abord, la raison principale est due au fait que ce musée rend directement hommage au général de Gaulle.  
De plus, celui-ci dispose de plusieurs catégories de collections intéressantes à découvrir : expositions de tableaux, objets personnels, etc.

Etant donné que le but de notre projet est d’organiser un événement ludique et éducatif, ce musée constituait pour nous l’endroit idéal pour organiser celui-ci :
Grâce aux visites et ateliers proposés à différents niveaux scolaires par le Musée, nous pouvons mettre en place une journée pédagogique pour des collégiens et lycéens avec la collaboration du personnel du musée et notre école.
Pour terminer, il s’agit d’un des seuls musées de Paris proposant une activité interactive à l’air du temps avec du matériel digital. C’est d’ailleurs grâce à celle-ci que nous pouvons organiser le Serious Game.
Il s’agit d’un outil davantage adapté aux enfants, adolescents et même jeunes adultes, leur suscitant ainsi un intérêt tierce à découvrir l’Histoire de France tout en s'amusant ! 

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Reprise des visites théâtralisées

© Ankréation

Après six mois de fermeture du musée, la compagnie Ankréation reprend les représentations des visites théâtralisées, dans le respect des mesures sanitaires.

Laissez-vous conduire dans le musée par cinq grandes figures de la Seconde Guerre mondiale. Vous serez plongés dans la clandestinité de la Résistance intérieure et le poids du système concentrationnaire mais aussi dans l’aventure incroyable des combats en Afrique et de la libération de la France. Ces exemples de courage et de bravoure sont à découvrir en famille, à partir de 8 ans.

> Prochaines dates : les dimanches 27 juin, 19 septembre, 10 octobre, 14 novembre, 12 décembre de 15h à 16h15, uniquement sur inscription !

© Ordre de la Libération

Que représente pour vous la reprise des visites théâtralisées au musée de l’Ordre de la Libération après six mois d’interruption ?

Pour moi, la reprise des visites théâtralisées est une nouvelle formidable. J'ai encore un peu de mal à m'enthousiasmer parce que j'ai peur, oui, disons-le sincèrement, j'ai peur. Et si... ? Oui, et si c'était une nouvelle fois annulé ? Je suis d'un naturel plutôt très optimiste mais cette dernière année a tellement chamboulé l'ordre établi ! Toutes ces déceptions accumulées, ces annulations en série, notre travail balayé, l'idée que ce que nous faisons était non essentiel. C'est violent. Pas autant bien sûr que de perdre des proches, bien entendu. Je n'oublie évidemment pas la tragédie de tous ceux qui ont perdu quelqu'un à cause de ce maudit virus. 

Cependant, autour de moi, (et en moi) j'ai perçu et ressenti un manque. Petit au début, puis grandissant, jusqu'à devenir souffrance. Un manque cruel de lien. De culture. D'échanges. D'humain. Tout ce que nous faisons dans les visites théâtralisées. Et ce que vous faites au musée de l'Ordre de la Libération. Et ça m'a rappelé à quel point notre travail est essentiel. Quoiqu'ils en disent. Le devoir de mémoire est essentiel. La culture est nécessaire et vitale. Ce que nous faisons a du sens. 

Alors bien sûr, au-delà de l'appréhension, c'est surtout l'impatience de retrouver nos personnages et surtout de pouvoir les partager avec le public. Oui, je crois que ce qui me manque le plus, c'est de retrouver ce lien si fort avec le public. Vivement le 30 mai.

© Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Des nouvelles de la promotion Compagnons de la Libération de Saint-Cyr

© 1er bataillon de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr

La promotion a été engagée en février au Centre d’Entrainement en Forêt équatoriale (Guyane) où elle a démontré une très belle combativité (166/168 ont terminé ce stage éprouvant). Depuis, les sous-lieutenants ont soutenu leurs mémoires, réalisé les synthèses de combat de fin de scolarité et sont désormais au Centre national d’entraînement commando.  

Durant la préparation du CNEC, ils avons pu mettre à l’honneur lors d’un exercice commando quelques Compagnons ayant agi en Bretagne Nord, lieu de l’exercice SAMWEST (sous-lieutenant Fauquet et capitaine Legrand).

© 1er bataillon de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr
© 1er bataillon de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr
© 1er bataillon de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr

Yves Brière et Charles Guérin

© Musée de l'Ordre de la Libération

Yves Brière et Charles Guérin, aux parcours et destin étrangement similaires, sont deux des treize pilotes de chasse français ayant participé à la Bataille d’Angleterre en 1940. 

  •  Yves Brière nait le 12 août 1919 au Loroux-Bottereau (44). Entré en novembre 1938 comme élève pilote à l'école d'Istres, il obtient son brevet de pilote militaire en mars 1939. Stagiaire au Centre d'instruction de la chasse à Oran, il refuse l'armistice et se rend par avion à Casablanca d'où il embarque pour l'Angleterre. Il signe le 13 juillet 1940 son engagement dans les Forces aériennes françaises libres. Après un stage d’environ un mois en OTU (Operational Training Unit), il est affecté au 232 Squadron de la Royal Air Force le 14 septembre et participe à la « Battle of Britain » sur Hurricane. Muté au 615 Squadron en décembre 1940, l’adjudant Yves Brière est porté disparu au cours d’une mission de protection de convoi le 13 mai 1941. Il reçoit la médaille de la Résistance française à titre posthume par décret du 11 mars 1947. 

 

  •  Né le 16 août 1916 à Paris, Charles Guérin est breveté pilote militaire en octobre 1936. Lors d’un stage d’instructeur au début de la guerre, il rencontre René Mouchotte qui devient un ami proche. Début 1940, ils sont affectés dans une école de pilotage en Algérie. Souhaitant combattre, ils obtiennent d’être mutés au Centre d’instruction de la chasse d’Oran comme stagiaires. Refusant l’armistice, ils décollent clandestinement le 30 juin avec quelques camarades pour Gibraltar. Par bateau, ils gagnent ensuite l’Angleterre où Charles Guérin s’engage dans les Forces aériennes françaises libres. Détaché à la Royal Air Force, il est formé au 5 Operational Training Unit (OTU) puis rejoint le 232 Squadron avec lequel il participe à la Bataille d'Angleterre. En décembre 1940, il retrouve au 615 Squadron son ami Mouchotte. Promu sous-lieutenant, il trouve la mort au cours d'une mission de protection de convoi au large de l'Irlande le 3 mai 1941. Touché par une avarie, il tente un amerrissage mais son avion disparaît en mer avec lui, sous les yeux de René Mouchotte. Il reçoit la médaille de la Résistance française à titre posthume par décret du 11 mars 1947. 

Restauration des souvenirs de Paul Jourdier

Tunique avant la restauration. Une photo après la restauration arrivera très prochainement.
© Musée de l'Ordre de la Libération

Il y a quelques mois, des souvenirs précieux se rapportant à la carrière militaire du Compagnon de la Libération Paul Jourdier (1907-1995) et, plus particulièrement, à son passage dans la France libre et à son activité comme commandant du 1er escadron de spahis de la France libre, ont été donnés par sa famille au musée.  

Parmi ces objets personnels, sa grande tenue de capitaine au 1er régiment de spahis marocains (1939-1940) avec tunique et barrettes de décorations, ceinturon et porte-épée, culotte de cheval et bottes noires avec éperons. Figurait également son casque français modèle 35-37 pour unités motorisées qu’il porta en 1942 en Libye et en Égypte. 

La tunique, bien qu’en bon état, nécessitait quelques travaux de nettoyage et de remise à plat. Le casque quant à lui, très oxydé sans doute par les effets du climat du désert, avait besoin d’une intervention en restauration préventive visant à stopper la corrosion.

Fidèle à ses missions de soutien, la société des Amis a financé les deux interventions de restauration réalisées par des professionnels préalablement sélectionnés par l’équipe de conservation du musée.  

Ces objets historiques ainsi traités seront bientôt mis en dépôt dans la salle d’honneur du 1er régiment de spahis à Valence pour y mettre en valeur la figure de Paul Jourdier, commandant du 1er escadron de spahis ayant rejoint la France libre avec ses hommes.   

 

En savoir plus sur le Compagnon

Casque avant la restauration
© Musée de l'Ordre de la Libération
Casque après la restauration
© Musée de l'Ordre de la Libération

Le groupe « jeunes » AFCL

Le rôle du groupe « jeunes » de l’AFCL est double : transmettre l'histoire et faire vivre la mémoire des Compagnons auprès de la plus jeune génération de descendants de Compagnons et, dans le même temps, leur proposer de contribuer activement à ce devoir de mémoire.  Il s’agit de perpétuer les valeurs et les actions à la fois individuelles et collectives de ces Compagnons. Afin d’encourager les plus jeunes à s'engager auprès de notre association et à y adhérer car ils en sont l’avenir, le groupe jeunes propose des activités adaptées à différentes tranches d'âge (8-18 ans / 18 ans et +) pour se retrouver, comme des  visites de musée, des concours, des afterworks,...
 
Par ailleurs, l’AFCL incite fortement ses membres à associer les jeunes « volontaires » de leurs familles aux manifestations transgénérationnelles organisées par l’association et le groupe "jeunes", afin d’assurer une transmission de la mémoire de leur « Compagnon » et de prévoir ainsi un passage de témoin le moment venu.

Vous pouvez contacter madame Domitille Maspetiol, en charge de l'AFCL jeunes à cette adresse mail : dmaspetiol@gmail.com 

Création d'un film promotionnel avec la compagnie Ankréation

© Musée de l'Ordre de la Libération

Afin de valoriser les visites théâtralisées et susciter l’intérêt du public, l’Ordre de la Libération et la compagnie Ankréation se sont associés pour réaliser un film promotionnel des saisons 1 et 2, Les Compagnons & Des femmes et des hommes d’exception.

Pourquoi réaliser une vidéo promotionnelle ?

Il y a plusieurs raisons : déjà l'envie était présente de mettre en images des extraits de notre travail accompli au musée. Nous sommes extrêmement fiers et honorés d'avoir été choisis pour incarner ces grandes femmes et grands hommes de notre histoire. Nous avions envie d'en garder la trace, nous aussi.

Aussi, avec Agnès Dumoulin, responsable du service des publics, nous avions envie depuis quelques temps d'ouvrir les représentations aux scolaires (collèges-lycées) et ce format - le teaser - peut permettre aux enseignants de se faire une idée de notre proposition. Leur donner envie de venir découvrir autrement ce lieu chargé d'histoire. Nous pensons que cela peut intéresser les professeurs de français, d'histoire et les classes théâtre.

Enfin, je pense que c'est important aussi de pouvoir communiquer auprès du grand public et des professionnels de la qualité de notre travail : textes, jeu, costumes, mise en scène, mise en espace. La visite théâtralisée est un format qui se développe de plus en plus et la Compagnie Ankréation en a fait une de ses principales activités. 

Ambre Kuropatwa de la Compagnie Ankréation

 

Voir le film promotionnel 

Retrouvez les évènements du mois de juin et début juillet ci-dessous :

3 juin 2021

Simone MICHEL-LÉVY
© Musée de l'Ordre de la Libération

Inauguration d'une rue Simone Michel-Lévy à Issy-les-Moulineaux où se trouve le nouveau siège d’Orange, successeur des PTT dans lesquelles Simone Michel-Lévy a fait toute sa carrière et œuvré dans la Résistance jusqu’à son arrestation en novembre 1943

20 juin 2021 Visite thématique « Les Compagnons de la Libération  »

Honoré ESTIENNE D'ORVES (d') Honoré d’Estienne d’Orves
© Musée de l'Ordre de la Libération

Découvrez deux institutions étroitement liées : le mémorial du Mont-Valérien et le musée de l’Ordre de la Libération. Sept compagnons de la Libération, dont Honoré d’Estienne d’Orves, ont été fusillés au Mont-Valérien où, depuis 1946, l’Ordre de la Libération commémore annuellement l’Appel du 18 juin 1940. Parmi les seize dépouilles, symbolisant les combattants de 1939 à 1945 inhumées au mémorial de la France combattante au Mont-Valérien, se trouvent celles de deux Compagnons : Berty Albrecht et Alfred Touny. Le 17e caveau est réservé pour le dernier Compagnon de la Libération.

 

Réservation obligatoire par téléphone au 01 47 28 46 35 ou par e-mail : reservation@mont-valerien.fr

Programme détaillé :

  • 13h30 à 15h - Visite du mémorial du Mont-Valérien
  • 15h à 16h - Navette gratuite
  • 16h à 17h30 - Visite du musée de l’Ordre de la Libération

Visite gratuite | Réservation obligatoire par téléphone au 01 47 28 46 35 ou par e-mail : info@mont-valerien.fr

24 juin 2021 Soirée culturelle webinaire

© Musée de l'Ordre de la Libération

Le jeudi 24 juin, suivez en direct sur zoom ou Facebook, la dernière soirée culturelle avant les vacances consacrée à la présentation de l'ouvrage Ecrits de combat du général Leclerc par Christine Levisse-Touzé et Julien Toureille. 

2 solutions pour visionner cette conférence en ligne le jour même :
- Sur Zoom en visioconférence : en copiant/collant le lien suivant et en renseignant simplement votre adresse mail : https://zoom.us/j/95674150620  
- Sur Facebook en live : en vous rendant sur la page Facebook de l’Ordre pour suivre la conférence en direct : https://www.facebook.com/ordredelaliberation
( Il n'est pas nécessaire d'être inscrit sur Facebook pour suivre la conférence)

Rapport d'activité 2020

© Ordre de la Libération

Le rapport d'activité 2020 vient de paraitre !

Pour le recevoir par courrier, merci de nous communiquer une adresse postale à l'adresse mail suivante : cabinet@ordredelaliberation.fr 

Vous pouvez également le lire en ligne ici : Lire le rapport 

Prochaine lettre d'information

La prochaine lettre d'information de l'Ordre de la Libération, lettre de l'été, paraitra mi juillet avant les vacances d'été comme chaque année. 

Retour haut de page