Musée de l'ordre de la Libération
Exposition

1940 ! Paroles de rebelles

Dans le cadre de « l’année de Gaulle » et du 80e anniversaire de l’année 1940, le musée de l’Ordre de la Libération situé aux Invalides a choisi de s’interroger sur le « mystère de l’engagement » en donnant la parole aux pionniers de la Résistance : les Compagnons de la Libération. Parmi les 1 038 Compagnons de la Libération, 790 se sont engagés dès l’année 1940.

Centrée principalement sur leurs témoignages, l’exposition 1940 ! Paroles de rebelles, présentée du 17 septembre 2020 au 28 février 2021, démontre comment, pourquoi, à quel moment de leur vie et au nom de quelles valeurs une poignée d’hommes et de femmes décident de prendre tous les risques, dès 1940, pour une France libre.

En s’appuyant sur des exemples individuels, le musée de l’Ordre de la Libération met en lumière le processus de l’engagement et analyse l’élément déclencheur de chacun en donnant la parole « directe » aux Compagnons, en illustrant par leurs mots et leurs souvenirs les trois éléments que sont la décision, les motivations et l’action. La progression de certains Compagnons dans ces trois étapes constitue le fil conducteur de l’exposition.

Alors que peu d’objets et de documents peuvent illustrer un tel sujet, il existe en revanche de très nombreux témoignages écrits, enregistrés et filmés, inédits pour certains. Lettres, photographies, objets personnels et vêtements sont aussi les traces de l’engagement de ces hommes et ces femmes qui, envers et contre tout, ont refusé la défaite.

 

L’exposition est soutenue par le Crédit Mutuel, grand partenaire de l’Ordre de la Libération.

 

Prêteurs :
> Musées et institutions
Service historique de la Défense, Musée d’histoire de Marseille, Musée de l’Île de Sein, Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
> Particuliers
Françoise Basteau-Lacoste, Rose de Beaufort, Marie-France Halna du Fretay, Thierry-Fidel Le Carpentier, Thierry Quentin, Many Souffan.

Commissaires de l'exposition :
Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l’Ordre de la Libération
Lionel Dardenne, assistant du conservateur du musée de l’Ordre de la Libération
Diane de Vignemont, étudiante-chercheuse en Histoire contemporaine

date 17 septembre 2020 - 28 Février 2021
Musée de l'Ordre de la Libération
© Musée de l'Ordre de la Libération

Visite virtuelle de l'exposition

Avec l’expérience du confinement et de la fermeture qui en découle, il est apparu primordial pour l'Ordre de la Libération et son musée d'accroitre leurs actions et communications de manière digitale. C’est pourquoi, selon l’idée que - pour paraphraser Lagardère- « si tu ne vas pas au musée, le musée ira à toi ! » nous avons réalisé une visite virtuelle de l’exposition commentée par les commissaires, dans laquelle on retrouve plusieurs minutes de témoignages des Compagnons.

Interviews des commissaires de l'exposition

Retrouvez les interviews des trois commissaires de l'exposition : Vladimir Trouplin, Lionel Dardenne et Diane de Vignemont 

Voir la vidéo de Vladimir Trouplin

Voir la vidéo de Lionel Dardenne 

Voir la vidéo de Diane de Vignemont

Catalogue de l'exposition "1940 ! Paroles de rebelles"

L'engagement des Compagnons de la Libération

La part de mystère que contient l’engagement des résistants, et singulièrement celui des résistants de l’année 1940, ne réside pas dans leur combat, mais bien dans ce qui a pu les conduire, contre toute apparente logique et totalement à contre-courant, à rompre avec l’autorité établie et à devenir, en refusant la défaite et l'armistice, des rebelles. C’est le cas des 790 compagnons de la Libération (sur 1 038) engagés dès 1940 dans la France libre ou dans la Résistance. À quel moment, dans quelles conditions, pour quelles raisons, avec quelles motivations et au nom de quelles valeurs, ces hommes et ces femmes choisirent-ils de prendre tous les risques ? C’est tout l’objet de cet ouvrage qui accompagne l’exposition 1940 ! Paroles de rebelles présentée par le musée de l’Ordre de la Libération, du 17 septembre 2020 au 3 janvier 2021. Autant de questions – toujours prégnantes aujourd'hui – auxquelles répondent ces tenants du "non intransigeant".

 

Auteurs
Sous la direction de Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l’Ordre de la Libération ; Diane de Vignemont, commissaire d’exposition au musée de l’Ordre de la Libération ; Lionel Dardenne, assistant de conservation au musée de l’Ordre de la Libération.

Visuels presse

René Mouchotte et Charles Guérin, photographiés par Henry Lafont, après leur départ d’Oran (Algérie) le 30 juin 1940 dans la cabine de pilotage du Caudron Goéland n° 192, avant leur arrivée à Gibraltar. © Photo famille Quentin-Mouchotte, coll. Many Souffan
Paire de jumelles d’officier français ayant appartenu à Félix Broche. N° d’inv. 2018.1.1.1. © Musée de l’Ordre de la Libération
Sur Le Trébouliste, trois heures avant son arrivée à Newlyn, en Cornouailles anglaises. C’est sur ce langoustier que Jacques Joubert des Ouches et une centaine d’élèves pilotes, sous la direction d’Édouard Pinot, commandant de l’école, embarquent à destination de l’Angleterre le 18 juin 1940. © Photo famille Bizien, coll. Many Souffan
Carte d’identité de Michel Faul. Muni de cette carte d’identité et du billet de recommandation de sa mère, ce dernier, alors que le départ des Français vers l’Angleterre est interdit, obtient du commandant de police de Bayonne sur sa carte un tampon, une signature et la mention manuscrite « se rend en Angleterre ». Cela lui permet d’embarquer à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1940 sur un bâtiment polonais le Sobieski, pour rejoindre l’Angleterre. © Musée de l’Ordre de la Libération
Le caporal Maurice Halna du Fretay est fêté par ses camarades après avoir reçu la British Empire Medal. © Musée de l’Ordre de la Libération
Pavillon de beaupré des Forces navales françaises libres. Un des six exemplaires réalisés à Londres en juillet 1940 sur ordre du vice-amiral Émile Muselier et destinés aux premiers bâtiments des Forces navales françaises libres aptes à naviguer. La croix de Lorraine a été proposée par Émile Muselier au général de Gaulle comme emblème pour la marine. N° d’inv. N2003. © Musée de l’Ordre de la Libération / Photo Erwan Rabot
Égypte, camp de Moascar, 25 août 1940, le Bataillon d’infanterie de marine reçoit solennellement son drapeau accompagné de l’Union Jack en présence des autorités britanniques et de représentants français. © Musée de l’ordre de la Libération
Au premier plan, le futur compagnon de la Libération Pierre Simonet sur le cargo polonais Baron Kinnaird en direction de la Grande-Bretagne fin juin 1940. © Pierre Simonet
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