Grand-croix de l’ordre national du Mérite, grand officier de la Légion d’honneur, médaillé de la Résistance par décret du 11 mars 1947, Claude Alphandéry est décédé le 26 mars 2024.
Né le 21 janvier 1923 à Paris XVIe, issu d’un milieu bourgeois, Philippe Bernard obtient son baccalauréat Philosophie – Mathématiques en 1939. Après avoir fui l’avancée allemande pour se réfugier dans les maisons familiales de Pessac (33) puis Crocy (14), il revient vivre à Paris où il poursuit ses études à Sciences Po et obtient en 1943 sa licence ès lettres. Il est la même année, diplômé de l’Ecole libre des sciences politiques, section diplomatique.
Décidé d’agir face à l’occupant, il est introduit en mars 1943 par son ami, François d’Humières, lui-même sous les ordres de Georges Thierry-d’Argenlieu, neveu de l’amiral, dans un groupe de préparation militaire au sein de l’Organisation civile et militaire des jeunes (OCMJ) : cours de sabotage, entraînement au tir et constitution de corps-francs.
François d'Humières participe en décembre 1943 à la création et à la rédaction du journal Essor dont il confie le poste de secrétaire de rédaction à Philippe Bernard. A la suite de plusieurs arrestations, il est nommé rédacteur en chef. Dans le même temps, il procède au transport d’armes au bénéfice du DMR de la région P, André Boulloche.
En juin 1944, Philippe Bernard est chargé d’organiser la participation d’Essor au maquis de la Ferté Saint Aubin (Loiret). Il y arrive juste après le massacre du 10 juin et rejoint aussitôt le maquis de la Creuse. Il y est affecté comme chef de groupe et aide à la constitution de la compagnie Daniel. Après avoir participé à la libération de la Creuse, notamment dans les secteurs de Guéret et de La Souterraine, il revient à Paris le 10 octobre 1944.
Nommé au grade de sous-lieutenant FFI le 7 décembre 1944 et souhaitant continuer les combats, il intègre le 14 décembre 1944 le 3ème bataillon des prestigieux Commandos de France, unité d’élite placée sous le commandement du chef d’escadron Henri d’Astier de la Vigerie, venue d’Afrique du Nord après le débarquement en Provence. Le 31 janvier 1945, au cours de l’attaque de Durrenentzen (Haut Rhin), à la tête de sa section, il est blessé au bras gauche par une balle explosive. Après plusieurs opérations chirurgicales et une période de convalescence, il est réformé définitivement à compter du 21 janvier 1947.
Titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec palme, Philippe Bernard a reçu la médaille de la Résistance française par décret du 24 octobre 1945.
L'amiral Philippe de Gaulle, fils du Général, est mort à l'âge de 102 ans dans la nuit du 12 au 13 mars 2024 à l'Institution nationale des Invalides où il était pensionnaire depuis deux ans.
Ancien élève de l'Ecole navale, il s'était engagé dès 1940, à 18 ans, dans les Forces navales françaises libres, et avait ainsi participé brillamment comme officier aux campagnes dans l'Atlantique Nord jusqu'en 1944, puis à la Libération dans la division Leclerc. Amiral en 1980, il avait mis fin à sa carrière militaire deux ans plus tard et s’était ensuite consacré à la préservation de la mémoire de son père.
Grand ami de l’Ordre, l’amiral de Gaulle a généreusement fait don ou déposé au musée de l’ordre de la Libération de très importants souvenirs personnels de son père. Le 30 juin 2022, le général Baptiste, délégué national et Vladimir Trouplin, conservateur du musée, ont eu l'honneur et le plaisir de recevoir l’amiral au musée pour une visite des espaces permanents et plus particulièrement de la salle dédiée au fondateur de l’Ordre.
Recherche Compagnon
EN CE 80EME ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DU TERRITOIRE, AIDEZ-NOUS À RETROUVER LES PORTRAITS DES COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION POUR LESQUELS NOUS N’AVONS AUCUNE IMAGE.
En préambule, il est important de souligner que l'expression "groupe Manouchian" est issue d'une construction de la mémoire qui trouve son origine dans la diffusion massive de l'Affiche rouge sur les murs des villes de France, au moment de l'exécution, le 21 février 1944 au Mont-Valérien, de 22 résistants. Il s’agit là en fait du noyau dur des combattants des FTP-MOI, arrêtés pour la plupart entre le 12 et le 17 novembre 1943.
En cette journée marquant l’anniversaire de la création de la médaille de la Résistance, le général de division (2s) Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et président de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française, a remis à madame Juliette Krüger-Dobresco, arrière-petite-nièce de Jean Barraud, la médaille de la Résistance décernée à son aïeul.
Médaillé de la Résistance française par décret du 15 octobre 1945, commandeur de la Légion d’honneur, membre de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française, Yves Meyer est décédé le 31 janvier 2024 à l’Institution nationale des Invalides où il était pensionnaire.
Vous ne pouvez pas visiter l’exposition temporaire ? Lionel Dardenne, commissaire de l’exposition vous la présente sur la chaine YouTube de l’Ordre de la Libération : https://www.youtube.com/watch?v=aB31j5oEYfM
Notre offre pédagogique pour l'année scolaire 2023-2024 vient de paraitre !
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Le rapport d'activité 2022 de l'Ordre de la Libération vient de paraitre !
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Compagnons de la Libération
Qui sont les Compagnons de la Libération ? Quelles raisons motivent leur engagement ? Qui est le premier Compagnon ? Lequel s'illustre lors du débarquement du 6 juin 1944 ? Qui sont les 6 femmes décorées de cette prestigieuse décoration ? Quel Compagnon a reçu deux fois le prix Goncourt ?
50 questions et réponses sur cet ordre national, les Compagnons et médaillés ainsi que sur les objets emblématiques du musée de l'Ordre de la Libération.
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