Musée de l'ordre de la Libération
Marcel FAURE

Marcel FAURE

Né(e) le 30 Janvier 1906 - Montpellier (34000 HERAULT FRANCE)
Décèdé(e) le 22 Mai 1999 - Louveciennes (78430 YVELINES FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 07 Mars 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Marcel Faure est né le 30 janvier 1906 à Montpellier. Son père, ingénieur des ponts et chaussées, meurt lorsqu'il a quatre ans.

Sa mère s'installe alors à Neuilly-sur-Seine où Marcel Faure fait sa scolarité.

Licencié ès lettres, il effectue son service militaire de mai 1926 à novembre 1927 au 153e RI à Sarrebruck puis, après avoir passé une PMS à Saint-Cyr, au 13e RTS à Alger.

Adjoint des services civils, il est affecté au Moyen-Congo après un cours séjour à Fort Rousset en qualité d'agent spécial; il est chargé de rouvrir le poste de contrôle administratif d'Oboli fermé depuis longtemps.

Reçu au concours du stage de l'Ecole coloniale en 1931, il revient, l'année suivante à Fort Rousset en qualité de chef de subdivision avant d'être chef de cabinet du Gouverneur.

En 1933, il est affecté comme chef de subdivision en Oubangui-Chari. Adjoint de l'administrateur maire de Bangui en 1936, Marcel Faure est rapidement, la même année, nommé chef de subdivision à Boda jusqu'à sa mobilisation, en novembre 1939, à Bouar.

Là, il contribue grandement, aux côtés du capitaine de Roux, au ralliement de l'Oubangui à la France libre en août 1940 ; il est, à ce titre, condamné à mort par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand le 22 juillet 1942.

Il participe pleinement à la formation du Bataillon de marche de l'Oubangui-Chari, futur BM 2, avec lequel il prend part à la campagne de Syrie comme lieutenant. il est blessé le 11 juin 1941 à Hirjille par balle au pied gauche.

A peine remis, promu capitaine, il prend part à la campagne de Libye et aux combats de Bir-Hakeim. Il accompagne ensuite le BM 2 à Madagascar mais, souhaitant combattre de nouveau, il parvient à rejoindre l'AEF et à se faire affecter au BM 5 avec lequel il part pour l'Italie.

Il donne un bel exemple de mépris du danger et d'abnégation le 19 mai 1944, lors de l'attaque du Rio Forma Quesa quand, sa compagnie étant prise sous un tir violent d'armes automatiques et un intense bombardement d'artillerie, il parvient à la maintenir sous le feu. Il est de nouveau blessé le 11 juin 1944 près de Bagno Reggio par un éclat d'obus à la cuisse droite.

Ayant rejoint son unité pour le débarquement de Provence du 16 août 1944, il enlève avec sa compagnie le Mont Redon le 20 août 1944 et, bien que blessé une troisième fois, il s'y maintient, repoussant une contre-attaque ennemie. Il se distingue de nouveau à l'attaque de la position de Thouar près de La Garde, le 24 août 1944, qu'il enlève malgré la violente réaction de l'infanterie et de deux batteries de 88 allemandes.

Le capitaine Marcel Faure participe aux combats jusqu'au Rhin en janvier 1945. Il quitte alors son unité pour former un bataillon FFI près de Pau où il termine la guerre.

Revenu à la vie civile, il est affecté au service du Plan au Ministère de la France d'Outre-mer.

En 1946, Marcel Faure est nommé secrétaire général du Niger et reste administrateur de la France d'Outre-mer jusqu'en 1951.

De 1951 à 1960, il est exploitant agricole près d'Amboise puis, de 1960 à 1963, conseiller financier du Mali et enfin, de 1963 à 1975, cadre de Banque.

Marcel Faure est décédé le 22 mai 1999 à Louveciennes dans les Yvelines. Il a été inhumé à Marjevols en Lozère.

  • Commandeur de la Légion d'Honneur
  • Compagnon de la Libération - décret du 7 mars 1945
  • Croix de Guerre 39/45 (6 citations)
  • Médaille de la Résistance avec rosette
  • Distinguished Service Cross (USA)
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