Musée de l'ordre de la Libération
Maurice DELAGE

Maurice DELAGE

Né(e) le 06 août 1906 - Bruay-sur-l'Escaut (59860 NORD FRANCE)
Décèdé(e) le 08 Avril 1959 - Paris (75000 VILLE DE PARIS FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Né le 6 août 1906 à Bruay-sur-l'Escaut (Nord). Maurice Delage est fils d'ingénieur.

Polytechnicien de la promotion 1925/1927, il passe ensuite une année à l'Ecole militaire et d'Application du Génie à Versailles, avant d'entrer à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne.

Ingénieur civil, il fait carrière dans les Travaux Publics et la construction métallique en Tunisie, puis dans le pétrole en Roumanie.

Arrêté en juillet 1940 en Roumanie pour sabotage (Mission Wenger), puis expulsé, il refuse de répondre aux injonctions de Vichy lui enjoignant de rentrer en France.

Pendant l'été 1941, il rejoint les Forces françaises libres à Beyrouth puis est muté à Londres.

En raison de ses spécialités d'ancien des mines, il est envoyé à Brazzaville (Congo) comme directeur du Service des Mines, puis est chargé de l'intérim de la direction d'une mine d'or au Cameroun. Il consacre ainsi pendant un an toute son activité à organiser la production minière.

Nommé capitaine, il obtient de rejoindre le général Leclerc à la fin de la campagne de Tunisie, pour être l'adjoint du commandant du 2e Bataillon du Génie. C'est ainsi qu'avec un groupe d'élèves de l'Ecole d'Agriculture de Tunis et avec les sous-officiers les plus aptes et les plus méritants, une école d'élèves aspirants est organisée au Bataillon de juin 1943 à mars 1944, avec Maurice Delage comme directeur des études.

Entre septembre 1943 et mai 1944, au Maroc, il complète l'organisation des compagnies et préside à la création du 13e Bataillon du Génie, qu'il commande immédiatement.

Au moment du départ pour l'Angleterre, il reçoit le drapeau du Bataillon des mains du général Koenig.

Il débarque avec la 2e Division blindée en Normandie le 1er août 1944. Comme à Paris ensuite, le Bataillon se distingue dans ses missions de combat à tel point qu'en raison des pertes, il faut calmer l'ardeur des sapeurs, pour préserver les précieux techniciens des ponts et des mines.

C'est ensuite les Vosges, où il est blessé par éclat d'obus à Châtel, puis l'Alsace et Royan. A chaque situation délicate et surtout dangereuse, Maurice Delage est présent, ses conseils ou ses ordres soutenant les responsables et les exécutants de la mission.

Alors que la 2e DB termine la guerre en Allemagne, le chef de bataillon Delage prend le commandement du Génie divisionnaire.

Après la guerre, colonel de réserve, Maurice Delage occupe les fonctions de directeur général de la Société centrale de l'Uranium.

Maurice Delage est décédé le 8 avril 1959 des suites d'une opération chirurgicale. Il a été inhumé à Grez-sur-Loing (77).

  • Officier de la Légion d'Honneur
  • Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
  • Médaille Militaire
  • Croix de Guerre 39-45 (4 palmes)
  • Chevalier du Mérite Agricole
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