Musée de l'ordre de la Libération
Louis MAIRET

Louis MAIRET

Né(e) le 19 Junio 1916 - Dijon (21000 COTE-D'OR FRANCE)
Décèdé(e) le 03 Octubre 1998 - Toulouse (31000 HAUTE-GARONNE FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 29 Diciembre 1944
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Fils de cheminot, Louis Mairet est né le 19 juin 1916 à Dijon.

Il fait ses études secondaires au collège Saint-Jacques de Joigny dans l'Yonne et, après son Baccalauréat, poursuit ses études en obtenant deux certificats de licence en Philosophie à la Sorbonne (1934-1936).

Louis Mairet s'engage en octobre 1936, au 6e Bataillon de Chasseurs Alpins (6e BCA) avant de suivre, à Barcelonnette, le peloton d'élèves sous-officiers du 15e BCA. Nommé sergent en 1937, il est affecté au 12e BCA en septembre 1939.

Il participe à la campagne de Norvège d'où il revient avec une citation à l'ordre de l'armée et la Croix de Guerre Norvégienne.

Revenu en France le 16 juin 1940, puis évacué deux jours plus tard vers l'Angleterre avec le corps expéditionnaire, il choisit de s'engager dans les Forces Françaises Libres le 1er juillet 1940.

Affecté au Bataillon de Chasseurs au camp de Delville, il est promu au grade de sergent-chef en août 1940. Le 1er mai 1941 il est nommé aspirant et le 1er octobre suivant embarque à Liverpool pour le Levant. Il parvient à Beyrouth le 22 décembre 1941.

Après un stage d'un mois à la Middle East Tactical School en Egypte en janvier 1942, Louis Mairet est affecté au Bataillon de Marche n° 7 (BM 7) à Beyrouth. Volontaire parachutiste, il rejoint en mai 1942 le French Squadron au Moyen-Orient.

Promu sous-lieutenant et breveté parachutiste en juin 1942, il participe, en qualité de chef de section, à toutes les actions de son unité en Libye et en Cyrénaïque.

Le 10 décembre 1942, il embarque à Suez à destination de la Grande-Bretagne, via Durban et le Cap. Arrivé en Angleterre en avril 1943, il est affecté au Bataillon de Parachutistes de Camberley puis promu lieutenant en juin. En septembre 1943 il est blessé au cours d'un exercice par une grenade incendiaire.

En novembre 1943, son unité devient le 4e Bataillon d'Infanterie de l'Air (4e BIA), futur 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes (2e RCP)

Parachuté dans la nuit du 7 au 8 juin 1944 en Bretagne, près de Redon, il réussit parfaitement les missions de sabotage, coupant la voie ferrée de Paris-Vannes. Engagé aux combats de Saint-Marcel, il fait preuve de beaucoup de calme et de sang froid. Il rend par la suite les plus grands services dans l'organisation et le parachutage d'armes d'un bataillon FFI. Il entre le premier à Vannes à la tête des FFI, précédant les troupes américaines et prenant position pour la défense et le nettoyage de la ville.

Il participe aux combats sur la Loire en septembre 1944 où son peloton détruit le pont de Sancerre et à ceux des des Ardennes en décembre 1944 avant de retourner en Grande-Bretagne en février 1945.

Il est parachuté le 7 avril 1945 sur Eindhoven pour prendre part à la campagne de Hollande. Le 14 avril il retourne en Grande-Bretagne avec le 2e RCP jusqu'à la fin des hostilités.

Affecté successivement à l'Etat-major des Forces Françaises en Grande-Bretagne, puis à l'Etat-major de la 2e Région Aérienne à Paris, au C.E.T.A.P. de Pau, au Groupement d'Instruction de Tarbes et au G.I de Bayonne.

De juillet 1948 à septembre 1950 le capitaine Louis Mairet sert à l'Etat-major de la 43e demi-brigade de Parachutistes.

Désigné pour l'Indochine en octobre 1951, en qualité de commandant en second du 2e Bataillon de Parachutistes Coloniaux, il se distingue particulièrement au cours des opérations menées en pays Thaï du 10 au 19 novembre 1952.

En juin 1953, il est affecté à la Mission Française de Liaison auprès du Groupe d'Aide Américaine à l'Indochine.

En novembre 1957, il est affecté au 22e BCA en Grande Kabylie, comme officier adjoint. Il est blessé par l'explosion d'un obus à Atazmat le 30 mai 1958.

En janvier 1959, il est promu au grade de chef de bataillon et, deux ans plus tard, est affecté à l'Etat-major à Paris où il est chef de Bureau de Missions de la Sécurité Militaire.

Promu lieutenant-colonel, à la veille de son départ volontaire à la retraite en août 1964, il se retire à Toulouse et assure la Présidence de la section locale de l'Association des Français Libres, des SAS (Special Air Service) et des Combattants Volontaires de la Résistance.

Louis Mairet est décédé à Toulouse le 3 octobre 1998. Il a été inhumé à Ayguesvives (31).


• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 29 décembre 1944
• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
• Croix des TOE (2 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Médaille Coloniale avec agrafes "Libye", "Tunisie" et "Extrême-Orient"
• Croix du Combattant 39/45
• Croix du Combattant volontaire 39/45
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative de la guerre 39/45
• Médaille Commémorative de la campagne d'Indochine
• Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l'Ordre en AFN
• Croix de Guerre (Norvège)
• Médaille Commémorative de la Guerre en Norvège
• Croix de la Vaillance Vietnamienne
• Officier du Mérite Thaï

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