Musée de l'ordre de la Libération
Jacques FLORENTIN

Jacques FLORENTIN

Né(e) le 07 Julio 1911 - Paris (75017 VILLE DE PARIS FRANCE)
Décèdé(e) le 21 Junio 1992 - Paris (75000 VILLE DE PARIS FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 17 Noviembre 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Fils d'officier, Jacques Florentin est né le 8 juillet 1911 à Paris.

Il entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1930 (promotion Joffre) ; lieutenant à sa sortie, il entre dans l'Infanterie Coloniale et sert au Tchad, dans la région du Tibesti.

En avril 1940, il est affecté à Faya-Largeau et commande la 7e Compagnie du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad (RTST). Le 28 août 1940, il participe au ralliement du Tchad à la France libre.

Avec son unité, il prend part, sous les ordres du colonel Leclerc, aux opérations de Libye, à Koufra en février 1941 et au Fezzan au début de 1942.

Affecté au Bataillon de Marche n°8 en juin 1942, il commande au Cameroun, à Garoua, une compagnie qu'il pousse en mars 1943 vers la Libye, rejoignant avec son bataillon la Force L, peu avant la fin de la campagne de Tunisie.

Jacques Florentin participe à la mise sur pied de la 2e Division française libre (2e DFL) en Tripolitaine et en Algérie puis à la constitution de la 2e Division Blindée (2e DB) au Maroc, à Temara en 1943.

Capitaine, il commande en second le 3e Bataillon du Régiment de Marche du Tchad et s'illustre au cours des campagnes de France et d'Allemagne (Normandie, Paris, les Vosges, Strasbourg, jusqu'à Berchtesgaden). Après s'être fait remarquer pour la capture d'une automitrailleuse allemande avec son équipage, il se distingue par son esprit tactique lors des différents débordements ayant amené la libération de la route de Paris.

Le 16 septembre 1944, à la tête d'une reconnaissance offensive, il occupe, en plein jour, les ponts sur le canal de la Moselle et en empêche la destruction en décimant la garnison du point d'appui, ramenant 47 prisonniers, libérant un village et capturant un intéressant matériel.

Le 26 janvier 1945, lors de l'attaque de Grussenheim, Jacques Florentin est chargé de diriger l'action d'un détachement mixte chars infanterie agissant de flanc, et une fois de plus fait preuve de la plus belle bravoure. Il parvient en effet à prendre pied très rapidement sur l'objectif en surprenant l'ennemi par la hardiesse de sa manœuvre et, l'attaque principale étant retardée, décide sans hésitation un décrochage momentané qui sauve son détachement et lui permet de le lancer à nouveau sur l'objectif au moment opportun.

Le 5 mai 1945 en Bavière, chargé de harceler l'ennemi sur la frontière Autrichienne, il lui inflige dans la région d'Hirschbischl des pertes sévères faisant 300 prisonniers dont deux généraux et 50 véhicules.

Jacques Florentin termine la guerre avec le grade de chef de bataillon.

Breveté de l'Ecole supérieure de Guerre en 1954, Jacques Florentin poursuit sa carrière militaire (occupation en Allemagne, Sénégal, Indochine).

Il sert en Algérie de 1960 à 1962 et y reçoit deux citations et quitte l'armée en 1965 avec le grade de colonel.

De 1965 à 1975, il est agent général d'Assurances avant de rendre sa retraite.

Jacques Florentin est décédé le 21 juin 1992 à Paris. Il est inhumé à Buzançais, dans l'Indre.


• Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
• Croix de Guerre 39/45 (5 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
• Médaille Coloniale
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre
• Officier de l'Etoile Noire du Bénin
• Officier de l'Etoile d'Anjouan

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