Musée de l'ordre de la Libération
Pierre BRUSSON

Pierre BRUSSON

Né(e) le 31 Diciembre 1919 - Cormatin (71460 SAONE-ET-LOIRE FRANCE)
Décèdé(e) le 22 Marzo 2005 - Macon (71000 SAONE-ET-LOIRE FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 07 Marzo 1941
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Pierre Brusson est né le 31 décembre 1919 à Cormatin en Saône-et-Loire. Son père était clerc de notaire.

Après ses études primaires, il travaille comme charcutier-traiteur avant de signer un engagement volontaire pour cinq ans, en septembre 1939, au 24e Régiment d'Infanterie coloniale (24e RIC) à Perpignan.

Dirigé sur Tripoli en mars 1940, il refuse l'armistice de juin 1940.

Dans la soirée du 27 juin, le capitaine Folliot et les 130 hommes de la 3e Compagnie du 24e RIC s'évadent de Tripoli pour rejoindre la Palestine et continuer le combat auprès des Britanniques.

Le lendemain, Pierre Brusson - qui se trouvait la veille alité à l'infirmerie - et six de ses camarades, rejoignent clandestinement les marsouins de Folliot. Quelques jours plus tard, le 3e Bataillon du 24e RIC sous les ordres du capitaine Lorotte fait de même et rejoint Ismaïlia. A Moascar en Egypte, ces 450 hommes forment le 1er Bataillon d'Infanterie de Marine (1er BIM) ainsi que les premiers éléments Français libres (Free French).

Dès le début du mois de septembre 1940, avec le 1er BIM, Pierre Brusson participe à la première campagne de Libye. Il est cité à l'ordre de l'Armée pour ses qualités de sang-froid et d'énergie lors des combats de Tobrouk. Le 7 mars 1941, il est nommé Compagnon de la Libération.

Il prend part ensuite, en juin 1941, aux opérations de Syrie, à l'issue desquelles il est promu caporal, puis à la 2e campagne de Libye et notamment aux combats de Bir-Hakeim avec la 1ère Brigade française libre du général Koenig, du 27 mai au 11 juin 1942.

Après Bir-Hakeim, en raison des lourdes pertes subies, le 1er BIM fusionne avec le Bataillon du Pacifique (BP 1) pour former le Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique (BIMP).

Avec cette nouvelle unité, le caporal-chef Pierre Brusson continue à se battre en Libye puis en Tunisie, de février à mai 1943.

En juin 1943, il est affecté pour un mois à la Villa des Glycines à Alger, à l'Etat-major du général de Gaulle.

A partir d'avril 1944, au sein de la 1ère Division française libre, Pierre Brusson prend part à la campagne d'Italie comme chef de groupe à la 3e Compagnie du BIMP. Il se distingue notamment à San Giorgio, le 16 mai 1944 en maintenant son groupe sur sa position jusqu'à la fin du combat malgré un feu violent de l'ennemi ; il est une nouvelle fois cité.

En août 1944, il débarque à Cavalaire en Provence avec l'Armée B du général de Lattre et participe activement à la libération de Toulon et de la vallée du Rhône.

Dans les Vosges, dans le bois de Haut-Mont en novembre 1944, le sergent Brusson est blessé par éclat de mortier alors qu'il entraîne son groupe à la poursuite de l'ennemi. Il reste en convalescence jusqu'en juillet 1946, date à laquelle il est démobilisé.

Il retourne à la vie civile et exerce la profession de comptable à Lyon dans une fabrique de soierie de 1946 à 1957.

Il travaille ensuite chez Péchiney au Cameroun (1957-1962) puis à Saint-Jean de Maurienne comme surveillant de fabrication Aluminium (1962-1980) avant de prendre sa retraite.

Pierre Brusson est décédé le 22 mars 2005 à Macon en Saône-et-Loire. Il est inhumé dans son village natal de Cormatin.


• Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 7 mars 1941
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre (4 citations)
• Médaille Coloniale avec agrafes "Libye", "Bir-Hakeim", "Tunisie"
• Croix du Combattant
• Croix du Combattant Volontaire
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

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