Musée de l'ordre de la Libération
Henri SILVY

Henri SILVY

Né(e) le 05 September 1920 - Pertuis (84120 VAUCLUSE FRANCE)
Décèdé(e) le 06 June 1944 - Guidonia (ITALIE)
Companion of the Liberation à titre posthume par décret du 26 September 1945
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Fils de métallurgiste, Henri Silvy est né le 5 septembre 1920 à Pertuis dans le Vaucluse.

Il fait ses études secondaires au lycée Mignet à Aix-en-Provence.

Il obtient son Baccalauréat en juillet 1937 et entre, en novembre de la même année, à l'Ecole des Sciences Politiques.

Il en sort en juillet 1939, major de la section diplomatique (mention très bien) et premier prix de conférence avec médaille d'honneur décernée au meilleur orateur.

En janvier 1940, il a à peine 19 ans et est nommé attaché d'ambassade stagiaire à Dublin. En Irlande, il fait des conférences sur la peinture et la littérature et anime une troupe de théâtre.

Malgré les offres d'emploi diplomatique, les instances de ses chefs et de ses amis, il quitte tout en décembre 1941 pour s'engager comme simple matelot dans les fusiliers marins des Forces françaises libres en Angleterre.

Après avoir effectué ses classes sur le Courbet, il est rapidement nommé aspirant et est ensuite envoyé à Saint-Pierre-et-Miquelon où il assume la charge de chef de cabinet de l'Administrateur.

A ce moment, il écrit un recueil de poésie, Octobre 1942, et collabore à diverses revues. Mais il souhaite toujours ardemment combattre et bientôt, il passe aux Etats-Unis où, tout en faisant des conférences, il obtient l'autorisation de s'entraîner dans les commandos amphibies en Floride.

Henri Silvy gagne ensuite Alger et là, refusant encore le poste administratif qui s'offre à lui, il choisit de servir sous les ordres du général Juin en qualité d'Officier de réserve Interprète et du Chiffre (ORIC) de 3e classe.

Il prend part à la campagne d'Italie à partir d'avril 1944, à la tête d'un peloton de reconnaissance du 1er Régiment de Fusiliers Marins (1er RFM) de la 1ère Division Française Libre.

Après la campagne de Naples, il tombe en héros, tué d'une balle tirée à bout portant sur l'aérodrome de Guidonia près de Rome, le 6 juin 1944, alors qu'il se portait à l'attaque pour dégager un officier allié capturé par l'ennemi.

Il a été inhumé au cimetière de Rome.


• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 26 septembre 1945
• Croix de Guerre avec palme
• Médaille de la Résistance

Retour haut de page