Musée de l'ordre de la Libération
Jean COUPIGNY

Jean COUPIGNY

Né(e) le 18 Avril 1912 - Périgueux (24000 DORDOGNE FRANCE)
Décèdé(e) le 22 novembre 1981 - Cannes (06400 ALPES-MARITIMES FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 04 juillet 1944
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Jean Coupigny est né le 19 avril 1912 à Périgueux en Dordogne ; son père est gérant d'immeuble.

Elève de l'Ecole de Santé navale (promotion 1935), il est affecté en Afrique-Equatoriale française en 1937, comme médecin lieutenant au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) à Faya Largeau (Tchad).

Dès la première heure, aux côtés du médecin général Sicé, il choisit la France libre et participe activement au ralliement du Tchad et du Moyen-Congo fin août 1940.

Promu médecin capitaine le 25 septembre 1940, il est volontaire pour servir au 1er Bataillon de marche (BM 1) qui est formé à Brazzaville en octobre 1940 sous les ordres du chef de bataillon Delange à partir d'éléments du RTST destinés avant l'armistice à servir en métropole.

Jean Coupigny en dirige le service médical pendant la campagne du Gabon. Au cours de ces opérations dans le sud du Gabon, en octobre et novembre 1940, il se distingue par son dévouement, prodiguant ses soins dans des conditions difficiles.

Le BM1 est ensuite regroupé après un long périple en Palestine avant de participer à la campagne de Syrie. Le médecin capitaine Coupigny est blessé par éclat d'obus le lendemain de l'offensive, le 9 juin 1941.

En octobre 1941, au lendemain des combats de Syrie, le BM 1 se dédouble pour former le BM 11. Jean Coupigny reste attaché au BM 1 qui est renvoyé au Tchad pour servir dans la Colonne Leclerc.

A ce titre, il prend part à la 2e campagne du Fezzan et aux opérations de Tripolitaine (décembre 1942 - février 1943). Pendant la campagne de Tunisie (février-mai 1943) il doit faire face à une épidémie de fièvre récurrente qui atteint civils et militaires. Dans des conditions difficiles, il fait constamment preuve des plus belles qualités de courage et d'abnégation.

Passé au service à l'Ambulance chirurgicale légère de la 1ère Division française libre, Jean Coupigny prend part à la campagne d'Italie où, au cours d'un bombardement de juillet 1944, il opère un blessé de l'abdomen, debout, dans une tente opératoire criblée d'éclats d'obus. Il n'accepte d'opérer à genoux que sur l'ordre du médecin-chef, le blessé étant sur le sol. Il réussit à sauver son malade.
Toujours avec la 1ère DFL, il débarque en Provence en août 1944 et prend part à toutes les campagnes de son unité : vallée du Rhône, Vosges, Alsace et massif de l'Authion (Alpes-Maritimes).

Au mois de mai 1945, pendant la bataille des Alpes, il dirige parfaitement l'antenne chirurgicale avancée de Sospel. Dans des conditions rendues difficiles et périlleuses par le gros afflux de blessés et le bombardement de l'ambulance par l'artillerie ennemie, il opère jour et nuit des blessés graves de première urgence et sauve ainsi de nombreuses vies humaines.

Après la guerre, le médecin commandant Coupigny s'installe au Congo et devient le Président directeur général de la Clinique-Océan de Pointe Noire.

Médecin lieutenant-colonel de réserve, il est aussi sénateur du Moyen-Congo entre 1948 et 1956.

Jean Coupigny est décédé le 22 novembre 1981 à Cannes où il est inhumé.

 

  • Commandeur de la Légion d'Honneur
  • Compagnon de la Libération - décret du 4 juillet 1944
  • Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
  • Médaille de la Résistance avec Rosette
  • Médaille Coloniale avec agrafe "Fezzan–Tripolitaine"
  • Médaille du Levant
  • Officier de l'Etoile Noire du Bénin
  • Officier du Mérite Congolais
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