Musée de l'ordre de la Libération
François LE GUEN

François LE GUEN

Né(e) le 31 Enero 1913 - Morlaix (29210 FINISTERE FRANCE)
Décèdé(e) le 04 Julio 1970 - Vanves (92170 HAUTS-DE-SEINE FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 01 Febrero 1941
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Fils d'un artisan serrurier, François Le Guen est né le 31 janvier 1913 à Morlaix.

Engagé dans la Marine en octobre 1930 comme élève sous-officier, il est promu second maître en juillet 1933 et sert sur différents bâtiments de la Royale (Le Rhin, Le Téméraire et Le Condorcet).

Ayant obtenu son brevet de torpilleur en avril 1936, il est affecté à bord du sous marin Rubis le mois suivant. A partir d'octobre 1937, il sert à bord du sous marin Junon où il est promu maître torpilleur en juillet 1938 avant de retrouver le Rubis trois mois plus tard.

De retour de mission en Grande-Bretagne le 30 juin 1940, François Le Guen signe un engagement pour la durée de la guerre dans les Forces navales françaises libres le 24 juillet 1940 en même temps que la quasi totalité de l'équipage du Rubis.

En septembre 1940, il effectue avec le sous marin une mission de patrouille en Mer du Nord, puis une autre, en octobre, au large des côtes norvégiennes. En mai 1941, le lieutenant de vaisseau Rousselot remplace le commandant Cabanier à la barre du Rubis.

Le 1er juin, le bâtiment appareille pour une patrouille de trois semaines dans le Golfe de Gascogne et reprend la mer, après de nouvelles réparations, au début du mois d'août 1941. Entre-temps, François le Guen a été promu 1er maître torpilleur.

Le submersible reçoit pour mission de miner les chenaux d'accès à Egersund (Norvège). Chose faite, il coule, de deux torpilles, un cargo de 4 000 tonneaux. Lui-même endommagé, son retour en Ecosse, le 25 août, se fait sous la menace allemande, et sous la protection de la Royal Air Force (RAF).

Remis en état, le Rubis part pour une nouvelle mission de mouillage de mines dans le Golfe de Gascogne. D'avril à fin septembre 1942, il effectue cinq missions de mouillages de mines mais il doit rentrer à sa base pour réparation et reste indisponible jusqu'en mai 1943.

A cette date, François Le Guen -qui a participé à toutes les opérations du bâtiment- tombe malade. Il est soigné pendant de longs mois à Beaconsfield avant d'être affecté en août 1944 à la caserne Surcouf.

Il est réformé de la Marine en 1947 et travaille ensuite à la SEITA à Paris.

François Le Guen est décédé le 4 juillet 1970 à Vanves. Il a été inhumé au cimetière intercommunal de Clamart (Hauts de Seine).

• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 1er février 1941
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 ( 3 citations)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Distinguished Service Medal – mention in dispatch (GB)

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