Musée de l'ordre de la Libération
Gaston GUIGONIS

Gaston GUIGONIS

Né(e) le 26 Marzo 1913 - Grasse (06130 ALPES-MARITIMES FRANCE)
Décèdé(e) le 28 Noviembre 1994 - Paris (75014 VILLE DE PARIS FRANCE)
Compagnon de la Libération par décret du 17 Octubre 1942
Les Unités / Réseaux / Mouvements d'appartenance du Compagnon :

Biographie

Gaston Guigonis est né le 26 mars 1913 à Grasse dans les Alpes-Maritimes ; son père était employé des contributions indirectes et sa mère directrice d'école maternelle.

Il poursuit des études à l'Institut national agronomique puis à l'Ecole nationale des Eaux et Forêts à Nancy.

Il effectue son service militaire dans l'Armée de l'Air à partir d'octobre 1937 puis devient Ingénieur des Eaux et Forêts du cadre colonial en AEF.

Mobilisé en septembre 1939 à Port Gentil (Gabon) comme officier d'escadrille au détachement d'aviation du Gabon - Moyen-Congo, Gaston Guigonis effectue des missions de reconnaissance maritime et de surveillance côtière.

En mars 1940, il prend le commandement du Détachement d'aviation du Gabon - Moyen Congo.

Il participe activement au ralliement de l'AEF en août 1940 en liaison avec la mission Pleven.

Au moment de la campagne du Gabon le 25 octobre 1940, il se distingue avec son pilote, le caporal Jean Ruamps, lors d'une mission reconnaissance et de bombardement à basse altitude sur le terrain d'aviation de Libreville ; en regagnant leur base, leur Potez 25 rencontre un bombardier Glenn-Martin rentrant sur Libreville ; un combat déséquilibré s'engage mais, grâce à l'adresse du caporal Ruamps, le Glenn-Martin, touché par des balles de mitrailleuse utilisée par Gaston Guigonis, rompt le combat. Les deux hommes ramènent sans dégâts leur appareil à leur base.

Affecté en avril 1941 en Libye au Groupe réservé de bombardement n° 1 (GRB 1), sa nouvelle unité devient bientôt le Groupe de bombardement Lorraine. Avec l'escadrille Nancy, il remplit plusieurs missions de bombardement sur les colonnes allemandes comme navigateur.

Le 20 décembre 1941, navigateur bombardier du Blenheim du lieutenant-colonel Pijeaud, l'avion est abattu en flammes. Il saute en parachute et reste 5 jours caché dans les lignes ennemies, ne s'alimentant que d'eau de pluie. Il parvient, grâce à son cran, à attendre l'arrivée des troupes amies et à rejoindre son escadrille.

En avril 1942, il quitte le Lorraine pour prendre les fonctions de chef du 3e Bureau du commandement de l'Air au Moyen-Orient.

De novembre 1942 à juillet 1943, Gaston Guigonis commande l'escadrille de surveillance du Levant puis est affecté comme officier d'ordonnance du général en chef à l'E-M général de l'Air en AFN.

En janvier 1944, il retrouve ses fonctions de chef du 3e Bureau à l'E-M. de l'Air du Moyen-Orient.

De juillet à septembre 1944, il commande l'Ecole d'aspirants de Rayack (Liban) avant de devenir officier de liaison auprès de la RAF du Levant jusqu'en juin 1945.

Gaston Guigonis termine la guerre avec le grade de commandant et commande ensuite le Groupe 1/17 Picardie jusqu'en septembre 1945. Il quitte ensuite l'armée pour devenir chef du Service forestier du Gabon de 1946 à 1953.

Chef du Service forestier de l'Oubangui-Chari puis directeur des Eaux, Forêts et Chasse de la République centrafricaine de 1954 à 1970, il est enfin chef de la mission forestière de la Crête, du Zaïre et du Nil de 1970 à 1973.

Il effectue par la suite des missions d'experts en foresterie tropicale auprès d'organismes internationaux et privés.

Gaston Guigonis est décédé le 28 novembre 1994 à Paris. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.

• Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 17 octobre 1942
• Commandeur de l'Ordre National du Mérite
• Croix de Guerre 39/45 (2 citations)
• Médaille Coloniale
• Médaille Commémorative du Levant
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Officier du Mérite Agricole
• Officier du Nicham El Anouar
• Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)
• Officier de l'Ordre du Mérite Centrafricain


Publications :

Possibilité de sylviculture intensive de l'Okoumé. 3ème Congrès forestier mondial (Helsinki 1950)
Formations végétales protégées et à protéger en République Centrafricaine (symposium AETFAT sala 1966)
Arbres et arbustes des forêts et galeries forestières en République Centrafricaine (1969 Bangui)
Cours de botanique forestière (Centre Pilote Forestier. Programme de Développement des Nations Unies en République Centrafricaine-1970)
Les forêts et le développement économique du Zaire (1971)
Mémento du forestier tropical (Ministère de la Coopération-1975) etc...

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